Culture

Symphonies Ahidous et stars internationales. Le cocktail gagnant du Festival d’Ifrane

La sixième édition du Festival international d’Ifrane s’est clôturée sur un succès retentissant, attirant près d’un million de visiteurs. Avec une programmation diversifiée, des artistes renommés et des moments uniques comme les «Symphonies Ahidous», l’événement a su captiver un large public. Au-delà de son aspect culturel, le festival a contribué au développement touristique et économique de la région, tout en promouvant la préservation de l’environnement.

Le rideau est tombé sur la sixième édition du Festival international d’Ifrane, marquant la fin d’un événement culturel qui a su captiver les cœurs et les esprits de près d’un million de visiteurs. Cette année, le festival a non seulement atteint, mais dépassé ses objectifs, s’imposant comme un rendez-vous incontournable dans le paysage culturel marocain.

Dès le premier jour, l’affluence record a donné le ton de ce qui allait être une édition mémorable. Les rues d’Ifrane, habituellement paisibles, ont vibré au rythme des festivités, accueillant des spectateurs venus des quatre coins du Maroc et de l’étranger. Ce succès n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une planification minutieuse et d’une vision claire, comme l’a souligné Nabil El Jay, directeur artistique du festival. «Nous nous étions fixé l’objectif de surpasser les records de l’année précédente», a déclaré El Jay. «Cela ne s’obtient pas par la simple publicité ou le timing, mais par un travail acharné. Chaque aspect a été soigneusement étudié et planifié.»

Une programmation diversifiée pour tous les goûts

L’un des points forts de cette édition a été sa programmation conçue pour satisfaire un large éventail de préférences musicales. Des artistes de renom tels que Najat Aâtabou, Hatim Ammour et Zohair Adha ont partagé l’affiche avec des talents émergents, offrant un panorama de la scène musicale marocaine.

«Nous avons cherché à satisfaire tous les publics, des enfants aux personnes âgées, en passant par les familles et les visiteurs internationaux, nous avons veillé à ce que chacun trouve son bonheur dans notre programmation», a expliqué El Jay.

Un moment d’exception

L’un des moments les plus marquants du festival a été sans conteste la performance des «Symphonies Ahidous». Ce spectacle grandiose a réuni 260 musiciens et danseurs représentant 29 tribus de la région d’Ifrane. Pour la première fois, cet ensemble impressionnant était dirigé par une femme chef d’orchestre, marquant la reconnaissance du talent féminin dans le domaine musical traditionnel.

«C’est un patrimoine culturel immatériel que des générations ont préservé», a commenté El Jay, soulignant que la direction du festival l’a mis en valeur dans le cadre qui lui convient, cherchant à le promouvoir à l’échelle mondiale.

Une portée internationale

Grâce à une utilisation des réseaux sociaux et des technologies de diffusion en direct, le festival a pu toucher un public bien au-delà de la région. Des centaines de milliers de spectateurs du monde entier ont suivi, chaque jour, les performances en ligne, partageant leurs réactions et élargissant la portée de l’événement. «La technologie moderne nous a permis de toucher des personnes qui n’ont pas pu être physiquement présentes», a expliqué El Jay.

Au-delà de son aspect culturel, le Festival international d’Ifrane joue un rôle dans la promotion du tourisme et le développement économique de la région. Créé en 2016, l’événement s’est donné pour mission de mettre en valeur le potentiel naturel, économique et touristique de la province d’Ifrane. Cette année, le festival a également mis l’accent sur l’importance de la préservation de l’environnement, choisissant comme thème : «La forêt, un patrimoine national».

Une clôture en apothéose

La soirée de clôture a présenté une série d’artistes, où Mohcine Ifrane a captivé le public avec une fusion de tradition et de modernité, Aarab Hadou a interprété des morceaux chaâbi et traditionnels, et Dadju a animé la foule avec son mélange de R&B, pop et rap.

Le rappeur L7or a clôturé le festival avec des textes engagés, offrant une conclusion marquante à cette sixième édition. En parallèle, un hommage a été rendu à Tarik Sektioui, entraîneur de l’équipe olympique marocaine de football médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Paris.

Mehdi Idrissi / Les Inspirations ÉCO

 


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