Culture

Production cinématographique et audiovisuelle. Un « vrai » cadre juridique en gestation

 

La production cinématographique et audiovisuelle deviendra-t-elle enfin une activité économique à part entière? L’un des jalons nécessaires semble du moins en cours de maturation. 

Il s’agit du cadre juridique, pour lequel une nouvelle loi devant encadrer l’industrie cinématographique et audiovisuelle est actuellement en cours de rédaction.

Annonce en a été faite, lundi lors du Conseil d’administration du Centre Cinématographique marocain par le ministre de la Culture et de la Communication Mohamed Laaraj, réunion destinée à dresser le bilan de ses réalisations et les perspectives futures.

Ce nouveau texte a pour portée de doter le secteur de l’industrie cinématographique d’une réelle impulsion, a expliqué Laaraj, qui a rappelé à cette occasion le projet de loi n ° 70.17 concernant la réorganisation du Centre cinématographique marocain et la modification de la loi n° 20.99 sur l’industrie cinématographique, validées par la chambre des conseillers et en relecture à la chambre des représentants.

Il est prévu que cette loi contribuera, après sa publication, à surmonter les obstacles juridiques qui empêchent le véritable démarrage du cinéma marocain et le développement de l’industrie photographique.

En termes de chiffres, l’année 2018 a vu le déblocage de quelque 75 millions de DH pour le soutien de la production cinématographique nationale, dont 15 millions pour compléter les travaux documentaires sur la culture, l’histoire et la culture hassanie.

Le montant alloué au soutien des festivals nationaux du film devrait atteindre 23 millions de dirhams la même année pour 67 festivals, ainsi que 80 millions et demi de dirhams alloués à la numérisation, à la modernisation et à la création de cinémas, portant le montant total alloué au soutien du secteur cinématographique 10 million DH.

Le ministre a souligné qu’après l’introduction du système de soutien à la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles étrangères, le budget investi par les producteurs étrangers en 2018 s’élevait à  plus 731 millions de dirhams, contre 497 millions DH en 2017, soit une augmentation de 47,18%.

Selon la même source, 1 315 licences ont été accordées pour la même année, dont 691 licences pour des sociétés de production marocaines, 624 licences pour des sociétés de production étrangères et 331 cartes professionnelles.

 

 



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