Culture

Mawazine 2016 – rythmes du monde : Wyclef, le magnifique !

Pour son deuxième concert au Maroc et pour sa première à Mawazine, Wyclef Jean n’a pas failli à sa réputation de showman au grand cœur. Celui qui a marqué à jamais l’OLM Souissi ce dimanche 22 mai a tout compris aux valeurs de la musique : générosité, partage et passion. Attention, concert intense !

Les photographes et les réalisateurs s’en souviendront longtemps, ils se sont dépensés en énergie et le public ne s’en remettra pas de sitôt. Ce dimanche 22 mai, le fondateur des Fugees et star des hits mondiaux, Wyclef Jean, a donné une leçon de musique et une leçon de vie. En effet, l’artiste n’était pas seulement à Rabat pour un concert, il était là pour vivre une expérience humaine à travers la musique.

Sitôt arrivé, sitôt un clip préparé
Le musicien qui est arrivé le samedi matin, tient à faire la rencontre des talents marocains et rencontrer le vrai Maroc. Il oublie le luxe qu’on lui propose et va se perdre dans les rues des Oudayas et de la vieille Médina. Il fait appel à GM Productions, une équipe de cinéma et de production marocaine afin de prendre quelques images de lui et de sa rencontre avec Rabat, dans l’idée de l’inclure dans son clip «Wonderful», un patchwork de différents pays. Le Maroc en fera partie, et oui ! «Le Maroc ressemble à mon pays d’enfance, je me sens à la maison ici», confie Wyclef Jean qui va faire participer des enfants de la vieille médina à son clip. Dans la joie et la bonne humeur, il joint l’utile à l’agréable et fait de sa visite de la capitale, une vidéo qui va faire le tour du monde. «Je veux qu’on voie à quel point le Maroc est beau», continue le musicien fou qui ne recule devant rien. Il va même jusqu’à escalader un rocher pour les besoins du tournage et n’hésite pas à suivre les idées folles des jeunes réalisateurs marocains Ghouti Lakhdar et Marouane Bahrar. Le lendemain, cette même équipe le suivra sur scène sans savoir ce qui l’attend.

Un tourbillon de folie
Le dimanche n’était pas de tout repos. En effet, après avoir passé la veille dans l’avion en première partie de journée et dans les rues de Rabat en deuxième partie de journée, dimanche semblait être le calme d’avant la tempête Wyclef. Après des séances de stylisme où il tenait à ressembler à un héros traditionnel marocain ou encore après des répétitions rapides mais efficaces avec Slatucada de l’Association Overboys à qui il donne une chance de se produire sur scène, le musicien est prêt pour aller jouer. Après avoir perdu du temps avec la paperasse administrative du festival qui a eu du mal à laisser des talents marocains profiter de l’expérience Wyclef, le show peut commencer et le musicien prend place sur scène. Dès les premières minutes du concert, on sent qu’on va passer un moment inoubliable.

À la fois drôle et généreux, Wyclef enchaîne les tubes et les chorégraphies en créant un lien avec son public. Il interpelle ses fans, change d’instruments de musique comme on changerait de chaussures en passant du luth qu’il apprend à jouer le jour même, à la guitare son instrument fétiche jusqu’au piano. Les tubes planétaires et le répertoire Fugees, tout y est ! Jusqu’à même escalader un échafaudage ou descendre chez son public comme il a l’habitude de faire. Un vrai moment de partage sincère sublimé par la révélation en avant-première de son nouveau single «Wonderful» qu’il partage avec le groupe marocain, les Slatucada de l’Association Overboys. Le moment le plus touchant de la soirée est, sans conteste, le moment où le musicien ramène les enfants des Oudayas de la veille à monter avec lui sur scène. Généreux jusqu’au bout des ongles, il jouera jusqu’à ce que le son de l’OLM Souissi soit coupé. Un artiste, un vrai ce Wyclef ! 


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