Culture

Interview. Maluma le « Marocain »

Maluma. Auteur-compositeur-interprète

À quelques heures du concert, les rares chanceux de la presse nationale l’attendaient pour l’interview. Loin du cliché de star planétaire à caprices ou au tempérament compliqué, ce jeune gentleman fait son apparition et donne du temps et de la générosité à tous ceux qu’il croise. Il est heureux d’être à Rabat, au Maroc, un pays qu’il dit beaucoup apprécier.

Et le public lui rendra bien.. Pas moins de 200.000 personnes étaient là pour le show. Ils l’acclameront, fusionneront avec lui, jusqu’à l’émouvoir. Une émotion tant et si forte que l’artiste perdra ses moyens pendant quelques minutes, sur scène. 

Il vient par ailleurs de poster une vidéo dans laquelle il arbore le maillot des Lions de l’Atlas, qu’il portait pendant une partie de son concert samedi dernier, le colombien exprime sa gratitude envers le public marocain.

 
 
 
 
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#مالوما يرتدي قمصان الفريق المغربي وفرحان وماقاداتو فرحا ومصدوم بالحضور الجماهيري الكبير لدرجت انه يبكي من الفرح ويعتبر المغرب بلده الثاني و معروف على المغني الاتيني حبه للمغرب و لكل ما يتعلق بالمغرب الاكل الملابس التقليدية و العمران الاصيل ….. ❤ @maluma . . . .@maluma #maluma #les_lions_du_maroc✔ #malumababy #malumaniaticas #rabat#morocco #song #holaseñorita #latin #ellisa #shakira #tattoo #dance #brasil #españa #mawazine #hakimziyech #مالوما #منصة_النهضة#حكيم_زياش #اليسا#نجوى_كرم#العراق#ايران#بغداد#اغاني_جديده#الراي_المغربي_العالمي#الصحراء_المغربية#كاس_امم_افريقيا #اسود_الاطلس

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Vos chansons ont le pouvoir de toucher le monde entier. Comment vous sentez-vous chantant en Afrique une musique née à Medellin, en Colombie ?
Je suis tellement heureux que mes chansons puissent voyager. J’ai toujours rêvé depuis petit de pouvoir voyager et connaître le monde à travers ma musique, à partir de mes chansons. C’est un rêve d’enfant qui est devenu réalité aujourd’hui. Je suis très heureux et je suis reconnaissant au peuple marocain parce que je ressens une grande connexion avec votre culture et votre musique. Et je sens une connexion forte avec le Maroc ! Je me sens béni par tout cela.

Vous êtes un showman mais vous êtes surtout un composteur et un auteur de talent. Quel genre de compositeur êtes-vous ?
Je compose depuis que je suis tout petit. J’écrivais tout le temps, comme pour ne pas perdre la main, me développer constamment, m’améliorer. J’ai écrit et composé beaucoup pour les autres aussi. L’inspiration vient vraiment comme ça. Cela dépend de comment tu te réveilles, ce que tu vis, ce que tu as vécu. Ce que tu veux dire, ce que tu as besoin de dire, ce que tu penses à un moment t. Des fois, je suis dans une nostalgie et je ne sais pas pourquoi, des fois c’est mon côté romantique qui ressort et souvent j’ai envie de faire danser les gens comme s’ils étaient en discothèque ! (Rires). Mais tout part de moi et de comment je me sens à ce moment précis.

Avec toute cette célébrité, est-ce qu’il est plus facile de créer ou est-ce plus difficile ?
Cela dépend je pense. Il y a des avantages à la célébrité et il y a ces inconvénients. Même dans le processus créatif mais je ne pense pas que ce soit plus facile ou plus difficile. J’ai peut être moins le temps mais je suis dans la musique tout le temps et la musique m’apporte tellement de choses magnifiques qu’une autre forme d’inspiration vient.

Avec votre documentaire et le dernier album, il y a comme une nostalgie du passé, un retour vers les origines et les racines, à seulement 25 ans. Pourquoi maintenant, à un si jeune âge ?
Je pense que c’est important que le monde connaisse mon histoire. Généralement, on attend que les artistes meurent pour sortir ce type de documentaire. Je voulais donner la voix à ma famille, parler moi-même de tout ce que j’ai vécu, comment j’ai commencé. Et surtout ô combien j’ai dû travailler et batailler pour en arriver là. Les gens connaissent Maluma et le personnage que l’on veut bien leur montrer. Mais rares sont les gens qui connaissent Juan Luis, qui me connaissent vraiment. J’avais envie de montrer ce côté-là, d’être le plus transparent possible.

On sent que vous êtes né pour remplir des stades que ce soit grâce au football ou à la musique…
Remplir des stades, je ne sais pas si j’y ai déjà pensé. C’est surréaliste ! (Rires). Mais le football faisait vraiment partie de ma vie. J’en ai joué pendant 8 ans, j’étais professionnel. Je voulais en faire mon métier. Mon père pensait que je deviendrai un grand joueur. Mon entraîneur aussi. Mais le destin en a voulu autrement. Je faisais de la musique en parallèle et vers l’âge de 16 ans, j’ai choisi la musique. Je ne pouvais pas faire les deux. Je suis quelqu’un d’entier et je ne pouvais pas me concentrer sur deux choses en même temps mais jamais je n’aurai pensé en arriver là, ni avec la musique, ni avec le football. C’est toujours à peine croyable de voir tout ce monde chanter mes chansons dans les stades…

Avec le documentaire, on sait qui vous étiez, qui vous êtes mais avez-vous une idée précise de ce que vous voulez devenir ?
J’ai une idée claire, oui…J’ai envie d’être un artiste capable de conquérir le monde. J’aimerais gagner plus de Grammy Latino, pourquoi pas un Grammy global. J’ai envie de chanter des chansons en rapport à l’actualité, de faire beaucoup de choses. J’ai encore beaucoup de rêves et de choses à accomplir. Et on ne peut rien faire sans l’amour et la santé…Si j’avais un plan de carrière, ce serait de m’écouter encore plus et d’écouter ce que me dicte mon coeur.



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