Les meilleures sorties de la semaine
“Les Tuche 3”
D’Olivier Baroux. Avec Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Claire Nadeau
1h 32min/Comédiel
Jeff Tuche se réjouit de l’arrivée du TGV dans son cher village. Malheureusement, le train à grande vitesse ne fait que passer, sans s’arrêter à Bouzolles. Déçu, il tente de joindre le président de la République pour que son village ne reste pas isolé du reste du territoire. Sans réponse de l’Élysée, Jeff ne voit plus qu’une seule solution pour se faire entendre : se présenter à l’élection présidentielle…Profitant de circonstances politiques imprévisibles, Jeff Tuche et toute sa famille vont s’installer à l’Élysée pour une mission à haut risque : gouverner la France. «Les Tuche 2» : Le rêve américain avait attiré pas loin de 4,6 millions de spectateurs dans les salles françaises et était le seul film français de 2016 à avoir passé le cap des 4 millions d’entrées. Le premier opus avait quant à lui fait un peu plus d’1,5 million d’entrées, donc nettement moins que le deuxième, mais est devenu, petit à petit, culte. Selon Allociné, Olivier Baroux se rappelle : «Il s’est passé un truc fou, les gens se sont appropriés le film pendant trois ou quatre ans sur les réseaux sociaux. Des répliques sont devenues cultes. Le look d’Isabelle Nanty et celui de Jean-Paul Rouve se sont incrustés dans la mémoire populaire, au-delà de nos frontières…En Belgique, une équipe de handball s’est même appelée les Tuche. Nos personnages nous ont échappés !».
“Brillantissime”
De Michèle Laroque. Avec Michèle Laroque, Kad Merad, Françoise Fabian
1h 35min/Comédiel
Angela pense avoir une vie idéale. Mais le soir de Noël, sa fille la laisse pour rejoindre son petit copain, son mari la quitte et sa meilleure amie préfère prendre des somnifères plutôt que de passer la soirée avec elle. Le choc ! Angela n’a plus d’autre choix que celui de se reconstruire… «Brillantissime» est le premier long métrage de Michèle Laroque en tant que réalisatrice. Elle s’est décidée à porter sur grand écran une pièce de théâtre anglaise, «Mon brillantissime divorce» de Géraldine Aron, qu’elle avait déjà adaptée sur les planches en français en 2009 et dont elle tenait le rôle principal : «J’ai joué la pièce toute une saison et les représentations finies, je me suis rendue compte qu’Angela me manquait beaucoup. C’est ce qui m’a donné envie de la retrouver le temps de l’écriture d’un scénario et d’un tournage, pour continuer à la faire vivre sur un grand écran. Comme j’avais une idée très précise de la façon dont je voulais raconter cette femme et son histoire, je n’ai pas voulu confier ce projet à quelqu’un d’autre. Et comme au moment de la pièce, un peu par hasard, je m’étais retrouvée à tout faire toute seule, la mise en scène, le décor, la conception de l’affiche, ça m’a donné confiance en moi. Ça m’a donné aussi la force de me lancer pour réaliser le film».
“Les heures sombres”
De Joe Wright. Avec Gary Oldman, Kristin Scott Thomas, Ben Mendelsohn
2h 6min/Historique, dramel
Homme politique brillant et plein d’esprit, Winston Churchill est un des piliers du Parlement du Royaume-Uni, mais à 65 ans déjà, il est un candidat improbable au poste de Premier ministre. Il y est cependant nommé d’urgence le 10 mai 1940 après la démission de Neville Chamberlain et dans un contexte européen dramatique marqué par les défaites successives des Alliés face aux troupes nazies et par l’armée britannique dans l’incapacité d’être évacuée de Dunkerque. Alors que plane la menace d’une invasion du Royaume-Uni par Hitler et que 200.000 soldats britanniques sont piégés à Dunkerque, Churchill découvre que son propre parti complote contre lui et que même son roi, George VI, se montre fort sceptique quant à son aptitude à assurer la lourde tâche qui lui incombe. Churchill doit prendre une décision fatidique : négocier un traité de paix avec l’Allemagne nazie et épargner à ce terrible prix le peuple britannique ou mobiliser le pays et se battre envers et contre tout. Avec le soutien de Clémentine, celle qu’il a épousée 31 ans auparavant, il se tourne vers le peuple britannique pour trouver la force de tenir et de se battre pour défendre les idéaux de son pays, sa liberté et son indépendance.
“Normandie Nue”
De Philippe Le Guay. Avec François Cluzet, Toby Jones, François-Xavier Demaison
1h 45min/Drame, comédiel
Au Mêle sur Sarthe, petit village normand, les éleveurs sont touchés par la crise. Georges Balbuzard, le maire de la ville, n’est pas du genre à se laisser abattre et décide de tout tenter pour sauver son village…Le hasard veut que Blake Newman, grand photographe conceptuel qui déshabille les foules, soit de passage dans la région. Balbuzard y voit l’occasion de sauver son village. Seulement voilà, aucun normand n’est d’accord pour se mettre à nu…Depuis son enfance, Philippe Le Guay passe ses vacances dans une maison familiale qui se situe dans le Perche en Basse Normandie, à trois kilomètres du village du Mêle sur Sarthe. Le metteur en scène avait par ailleurs vu des photos d’un artiste conceptuel qui faisait des happenings nus dans les villes, à Berlin, à Mexico… «Il y avait un choc des cultures qui pouvait alimenter une histoire…», précise-t-il selon Allociné. Philippe Le Guay a immédiatement pensé à François Cluzet pour se glisser dans le rôle du maire. Si les personnages que le comédien a l’habitude d’incarner cachent souvent quelque chose (comme dans «À l’origine» avec l’imposture ou dans «Médecin de campagne avec le cancer»), dans Normandie nue, ce n’est pas le cas puisque Georges Balbuzard est quelqu’un d’honnête et généreux.