Culture

La transmission orale, cruciale !

La Fondation Dar Bellarj accueille en ce vendredi 26 février, Ouidad Tebbaa, professeur et présidente de la fondation des arts populaires du Maroc, pour une conférence sous le thème : «Apprentissage et transmission de la tradition orale : le cas de la Place Jemaa el-Fna».

«La place Jemaa el-Fna est aujourd’hui confrontée à une contradiction majeure : à l’heure où la culture orale acquiert un statut officiel, une crédibilité internationale, elle connaît en même temps la désaffection la plus grande puisque la chaîne de maître à disciple qui relaie la vieille génération à la nouvelle s’est comme brisée», confie Ouidad Tebbaâ, professeur et présidente de la fondation des arts populaires du Maroc, qui s’apprête à apporter des éléments de réponse à la question de la pérennité d’une telle culture, qui se pose de manière de plus en plus pressante. Comment sauvegarder le patrimoine oral dans le sillage de la proclamation de l’Unesco ? Car selon elle, la conservation, l’enregistrement et l’archivage sont un préalable nécessaire mais pas suffisant.

Si la transmission est au cœur de toute stratégie de sauvegarde, il ne s’agit pas de conserver une mémoire inerte : il importe de maintenir la possibilité d’une créativité permanente. Cela exige une revalorisation préalable et nécessaire des détenteurs du patrimoine oral car ce sont eux qui vont assurer la transmission de leur savoir et/ou savoir-faire à des plus jeunes, permettre que ce «passage à témoin» ne soit pas une répétition mécanique et sclérosée d’un héritage mais une actualisation de la mémoire, une reviviscence de la tradition. «Les réticences et même l’aversion avec laquelle un grand nombre d’acteurs de la place Jemaa el-Fna envisagent que leurs enfants puissent leur succéder en dit long sur la valeur qu’ils confèrent à leur art et surtout la valeur que la société lui confère».

La conférencière tentera d’apporter des éléments de réponse à la question de la pérennité d’une telle culture, de plus en plus pressante. Comment sauvegarder le patrimoine oral dans le sillage de la proclamation de l’Unesco car la conservation, l’enregistrement et l’archivage sont un préalable nécessaire mais pas suffisant. Si la transmission est au cœur de toute stratégie de sauvegarde, il ne s’agit pas de conserver une mémoire inerte : il importe de maintenir la possibilité d’une créativité permanente. Cela exige une revalorisation préalable des détenteurs du patrimoine oral car ce sont eux qui vont assurer la transmission de leur savoir et/ou savoir-faire à des plus jeunes et permettre que ce «passage à témoin» ne soit pas une répétition mécanique et sclérosée d’un héritage mais une actualisation de la mémoire et une reviviscence de la tradition… 



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