Culture

Jazzablanca, c’est parti !

 

La 13e édition du Jazzablanca démarre,  ce samedi 14 avril, avec un programme riche et diversifié entre la scène principale, les scènes du Village et le Jazz Club sans oublier la scène gratuite BMCI et les off. Guide pour ne rien rater du festival.

Le Jazzablanca revient pour une 13e édition qui promet de belles émotions. Qu’on se le dise, ce festival n’est pas un festival de jazz mais un festival de musiques actuelles comme l’a précisé son directeur, Moulay Ahmed Alami lors d’une conférence de presse. Entre scène principale, scènes en before et after, la scène en plein air et les off du festival, le Jazzablanca respirera la musique pendant 9 jours ! De la musique de tous les horizons, de tous genres venant du monde entier. Au programme, 44 concerts et une véritable vie de festival à travers plusieurs activités qui rythmeront la semaine du 14 au 22 avril.

Scène d’Anfa, scène internationale
La scène d’Anfa, scène internationale accueille tous les ans les plus grands musiciens du monde. Cette année, le festival prend le pari de commencer avec un groupe marocain : Africa Band pour un hommage à Pink Flyod. Le groupe de l’animateur guitariste et chanteur Faiçal Tadlaoui et du batteur Yonnel Lallouz avait déjà séduit avec le Pink Floyd Moroccan Tribute au Mégarama en 2007. Une ouverture qui promet de belles surprises suivie d’un dimanche groovy avec Scott Bradlee’s Postmodern Jukebox qui sait reprendre des tubes pop du 21e siècle façon vintage. Avec plusieurs groupes, Bradlee escamote des titres de pop internationale replacés dans un contexte anachronique : le doo-wop des années 50, le jazz swing des années 30 ou encore le rhythm and blues des années 60. Star du net, la formation est très prisée sur YouTube avec plus de 500 millions de vues et 2 millions d’abonnés.

Lundi 16 avril, place à la douceur et à la belle énergie du groupe Morcheeba portée par la magnétique Skye Edwards et son guitariste Ross Godfrey. Le groupe britannique a produit 8 albums et a vendu plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde. Après un moment de douceur, une tornade s’abattra sur la scène d’Anfa le 17 avril pour un concert signé Beth Ditto, la rockeuse auteure-compositrice-interprète. À la tête de The Gossip de 1999 à 2016, l’impressionnante Beth Ditto conduit le groupe vers la célébrité avec les albums «That’s Not What I Heard» (2001) puis «Movement» (2003) et se lance en solo en 2017 avec «Fire». Elle est également actrice et vient de jouer dans le dernier Gus Van Sant «Don’t Worry, He Won t Get Far On Foot» avec Joacquin Phénix. Les concerts se suivent et ne ressemblent pas puisque le 18 avril, un jeune musicien britannique prendra la scène d’Anfa d’assaut et présentera son univers folk. Avec des tubes comme «Another Love» et «I know», il séduit le monde. Ce n’est pas un hasard si le jeune artiste, découvert par la chanteuse anglaise Lily Allen, est comparé tour à tour à David Bowie, Jeff Buckley ou James Blake. La clôture célébrera l’originalité et l’authenticité de ST Germain, figure incontestée de la musique électronique depuis deux décennies, pionnier de la french touch, inventeur d’une deep house érudite.

Before, after et OFF…
Le programme du Jazzablanca ne se limite pas aux concerts de 21 h tous les soirs. Il pourrait ! Mais non, le festival propose des avant et après sur les scènes du Jazz Club et du Village pour découvrir de nouveaux talents comme Sonia Noor ou les Barons de Baltimore, ou encore redécouvrir des artistes comme les Libanais The Wanton Bishops, le virtuose Fred Wesley ou encore des talents comme Yolanda Brown, Guts, Sly Johnson, Jalen N’Gonda. Plus qu’un rassemblement musical, Jazzablanca devient avec le «Off du festival» un lieu de découvertes et d’échanges, un pôle d’animation et de formation qui a l’ambition de contribuer à transmettre des savoirs, rapprocher les artistes et leurs publics.

Au village Samsung, lieu central situé à l’Hippodrome Casa-Anfa, Jazzablanca Festival offrira pour les journées du 14, 15 et 18 avril une panoplie d’activités gratuites pour enfants et adultes. De plus, Jazzablanca entend s’impliquer davantage dans la consolidation d’une industrie musicale locale qui participe au rayonnement de la ville. Le festival ambitionne ainsi d’investir toujours plus la métropole afin de renforcer sa proximité́ avec les Casablancais. À cet effet et en collaboration avec l’Association marocaine des entrepreneurs du spectacle vivant, un nouveau volet s’ajoute à la programmation de la 13e édition avec divers ateliers, tables rondes et projections, ces dernières seront organisées en collaboration avec l’Institut français de Casablanca.


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