Culture

Festival Mawazine et rythmes du monde : L’Irak, grand invité de la scène orientale !

Les artistes iraquiens seront à l’honneur  sur la scène Nahda, de Mawazine. Parmi eux,  Hatem Al Iraqi et Waleed Al Shami.  

Décidément l’Irak est à l’honneur cette année ! Avec le grand Kadeem Saher qui s’apprête à ensorceler le théâtre Mohammed V le 20 mai prochain, Hatem Al Iraqi et Waleed Al Shami s’invitent à la scène Nahda. Le véritable point de départ de la carrière de Hatem Al Iraqi est incontestablement son premier passage à la télévision irakienne pour sa brillante interprétation de Tamanite, en 1991. Sa voix et sa présence scénique ont fait le reste, asseyant la popularité du «roi des Mawals» pour faire de lui l’un des plus fidèles ambassadeurs du grand Irak. Très humble et attaché à ses racines, il reconnaît par ailleurs devoir une grande part de son succès à l’indéfectible soutien de ses proches, qui ont toujours répondu présent malgré les moments de doute. Né en mars 1969 à Bagdad, c’est toutefois dès la fin des années 80 que sa notoriété fait un grand bond en avant, notamment grâce au titre Makhtouba, une collaboration avec Bassem Ali diffusée en masse à la radio nationale durant l’année 1987.

Depuis, ce sont les plus grands paroliers et compositeurs irakiens que l’on peut compter dans le cercle professionnel et artistique du «Rossignol». Il en est ainsi pour Fath Allah Ahmed, le poète Karim El Iraqi ou encore son ami Salah El Bahr. Il est également l’interprète de Rou7i rou7i, Ashoufek bi 3ayni dahab, Bayan shlon, Al asmar, Atani El Yacout ou encore Ya Mhajer, titre composé par Waleed Al Shami, chanteur et compositeur irakien qui se produira également sur la scène Nahda, le même soir. Quant à Waleed Al Shami, c’est l’un des chanteurs-compositeurs les plus en vogue du monde arabe. Né le 22 février 1977 à Bagdad, il quitte l’Irak en 1988 pour tenter sa chance et lancer sa carrière en Jordanie. Un parcours dont les prémices sont incontestablement marquées par le succès du fameux hit Ya Mhajer, dignement interprété et incarné par son compatriote Hatem Al Iraqi.

Un morceau phare dont la résonance a largement dépassé les frontières. Ya Bouya Mushkila, qu’il compose pour Majid Al Mohandis, est également à l’origine de l’engouement qu’il suscite aujourd’hui. Ahlam, Diana Haddad…nombreuses sont les pointures à s’être laissées séduire par la sensibilité artistique de cette valeur sûre de la musique orientale. La «marque de fabrique» de Waleed Al Shami, c’est cette capacité déconcertante qu’il a de valser entre différents styles musicaux, du plus romantique au plus entraînant. À son actif, il compte plusieurs albums dont Mussiba (2008), Salemli Al Hob (2011) et Nar Helwa (2013). Selective, sorti l’année dernière, est un best of des titres qui ont contribué à son succès. Une soirée du 21 mai qui s’apprête à être envoûtante !


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