Culture

Festival de World Music de Gibraltar. Sortir du chaos en musique !

Crédit photo : Ethan Delgado

 

La 8e édition du BrightMed et Festival de World Music de Gibraltar a clos les festivités en beauté ce vendredi 14 juin avec Goran Bregovic et Diwan Saz. Une édition sous de thème de « Out of chaos » qui a su fédérer toutes les religions et toutes les cultures.

Entre échanges et pauses musicales, le BrightMed et Festival de World Music de Gibraltar a su véhiculer le bon message du 11 au 14 juin depuis le rocher du vivre-ensemble. Avec pour thème principal, sortir du chaos, des intervenants et des musiciens venus du monde entier ont proposé des alternatives et ont partagé leurs expériences, leurs opinions, leurs univers. Dès le premier soir, les messages de paix et d’amour fusaient.

« Je suis heureux de vous accueillir à cette 8e édition d’un festival basé sur les valeurs fondamentales de la «convivencia», n’en déplaise aux détracteurs du monde dans lequel nous vivons. Le BrightMed est tourné vers la Paix avec un grand P», rappelle son fondateur, Yan Delgado, qui choisit pour thème de cette nouvelle édition : Out of Chaos. Un thème dicté par la folie de l’actualité. « Le BrightMed est une plateforme d’expressions diverses telles que le BirghtMed Film Festival, les BrightMed Talks, le BrightMed Seminar, les expositions d’art, etc. L’idée est de proposer toutes les formes de rencontres à travers un maximum d’expressions culturelles », continue le natif de Casablanca qu’il quitte à 17 ans pour Paris et New York avant de choisir de vivre à Gibraltar, le rocher du vivre-ensemble. C’est tout naturel que les trois jours d’échange se terminent sur deux concerts d’une belle humanité avec les Israéliens venus de Galilée : Diwan Saz qui rassemble juifs, chrétiens et musulmans sans oublier les Lettres de Sarajevo du grand Goran Bregovic qui a fait raisonner les murs de la cave Saint Michael. « Dieu n’avait pas planifié de nous apprendre à vivre ensemble, c’est quelque chose que nous devons apprendre à faire nous-mêmes », confie le compositeur de génie qui a su transformer la salle en une fête de village balkan en quelques minutes. Dans un monde de chaos, le festival a permis une pause dans le temps et a su prouver que la culture était sûrement la meilleure alternative pour sortir du chaos…



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