Culture

Editeurs, annonceurs et publicitaires font appel au fisc

 

L’Union des agences conseil en communication (UACC), le Fédération marocain des éditeurs et des journalistes (FMEJ) et le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM) ont manifesté dans une lettre adressée à Omar Faraj, Directeur Général des Impôts au leur souci, leur mécontentement par rapport à la «taxe d’écran».

L’UACC, la FMEJ et le GAM, s’insurgent contre la «taxe d’écran» et le font savoir d’un cri fort dans une lettre adressé à Omar Faraj, Directeur Général des Impôts, dont une copie nous est parvenue.

Pour eux, cette taxe constitue une problématique majeure pour tous les acteurs du marché publicitaire marocain (annonceurs, agences Conseil en communication, presse électronique et éditeurs de contenu digitaux).

La Loi de Finances 2018 aurait problématisé davantage la question en modifiant les articles 251-b, 254 et 183-B du Code Général des Impôts. Cela permet, contrairement aux attentes, d’élargir la notion d’annonces publicitaires sur écran sur l’ensemble des annonces diffusées et ce, sur tous types d’écrans numériques (Ecrans publicitaires LED, écrans d’ordinateurs, de téléphones, de tablettes, etc.).

Les trois institutions ont dénoncé la prise de cette décision sans consultation préalable des acteurs concernés est impactera négativement le développement de l’activité publicitaire et constituera un péril à une économie numérique «encore fragile».

A titre d’exemples, la presse, qui entame à peine sa transition numérique, rendue complexe au Maroc en l’absence d’un modèle économique pérenne. Les acteurs de l’économie créative sur le web (Bloggeurs, Youtubeurs etc.) dont l’existence n’est dépendante que des revenus publicitaires sur le web.

La lettre a tenu à rappeler que la publicité est un moteur pour l’économie d’un pays et participe puissamment à son développement en ce sens que «1 dirham dépensé en publicité génère en moyenne 15 Dhs pour l’économie».

Cependant, une taxation additionnelle génèrera impactera gravement l’économie du pays et entravera de surcroît les efforts de développement de l’économie numérique. Ce qui va à l’encontre des aspirations que veut la stratégie «Maroc Digital 2020».

Il est à noter qu’une réunion sera tenue le lundi 5 février entre les institutions suscités, le publicitaire Noureddine Ayouch et Omar Faraj, Directeur Général des Impôts.


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