Départs en vacances, la prudence est de mise !
La veille de départ en vacances est souvent synonyme d’excitation et d’impatience tant de facteurs qui peuvent altérer notre sommeil. C’est ce que souligne une étude française qui conclut que 8 conducteurs sur 10 dorment moins la veille d’un départ en vacances. De quoi augmenter les risques d’accident.
Il n’est de secret pour personne que l’excitation est à son comble la veille des vacances. On met de côté la pression, la routine et on laisse place au farniente et au laisser-aller, particulièrement en matière de sommeil. En plus du stress des derniers réglages au travail ou encore les dernières courses pour le départ, tout ceci contribue à une réduction considérable du temps de sommeil. Un point qui arrive en second plan pour près de 81% d’entre nous, malgré parfois les longs kilomètres que l’on doit parcourir avant de pouvoir profiter pleinement du soleil et de la plage !
Risquer de s’endormir au volant est le danger principal que vous encourez dans ce cas-là, au risque de mettre en péril votre vie et celle de vos passagers. C’est en tout cas ce que pointe cette étude alarmante sur la somnolence au volant, relayée par Le Parisien. D’après la source, le constat «que dresse la société d’assurances MMA» est inquiétant, et ce, à la veille du grand chassé-croisé de l’été.
Derniers préparatifs stressants
L’étude en ligne a été réalisée par l’IFOP et révèle que «79% des automobilistes en partance se lèvent plus tôt que d’habitude le jour du départ et 23% se couchent plus tard la veille». Et d’ajouter : «Les conducteurs se couchent plus tard pour préparer leur itinéraire et boucler leurs valises et ont tendance à mettre le réveil plus tôt pour éviter les bouchons et la chaleur». «Sachant que la majorité des vacanciers va parcourir plus de 500 km en voiture, cette dette de sommeil, additionnée à la monotonie du trajet sur autoroute est un cocktail parfait pour s’endormir», explique Cécile Léchère, en charge de la prévention des risques routiers chez MMA.
Ce que peu de personnes savent c’est que justement le risque d’un accident est «huit fois plus important lorsqu’on pique du nez». D’ailleurs les chiffres le confirment, sur l’autoroute un accident mortel sur trois est lié à la somnolence. D’où les conseils souvent mis en avant par la sécurité routière : «Ne vous levez pas à une heure inhabituelle et ne partez surtout pas après une journée de travail sans vous être reposé».
Toujours d’après le document, veiller 17 heures d’affilée équivaudrait à 0,5 g d’alcool dans le sang. Des chiffres que beaucoup de conducteurs ignorent puisque «73% admettent avoir déjà conduit plus de deux heures sans faire de pause, 30% ayant hâte d’être sur leur lieu de vacances et 23% souhaitant arriver à une heure précise».
Pour finir, compter sur les conseils de grand-mère pouvant éviter de s’endormir au volant c’est se voiler la face : augmenter le son de la radio ou ouvrir la fenêtre n’a jamais empêcher quelqu’un de s’endormir. Miser sur des pauses d’au moins un quart d’heure pour pouvoir repartir dans de bonnes conditions. D’autant plus qu’aujourd’hui plusieurs produits sont mis en vente sur le marché, des technologies aux applications mobiles, pour justement contourner cet effet d’endormissement et de somnolence au volant.