Culture

Clôture du Grand prix du Festival maghrébin du film d’Oujda

Le long-métrage « Fatwa » du réalisateur tunisien Mahmoud ben Mahmoud a remporté le Grand prix de la 8ème édition du Festival maghrébin du film d’Oujda, qui s’est déroulé du 11 au 15 juin.

La cérémonie de remise des prix de cette édition s’est déroulée samedi dans la soirée au théâtre Mohammed VI d’Oujda en présence d’une pléiade d’artistes et de personnalités du monde de l’art, de la culture et des médias.

Le jury de la catégorie longs-métrages, présidé par le critique et universitaire algérien, Ahmed Bejjaoui, a décerné, par ailleurs, le prix de la meilleure interprétation masculine à Youssef Arabi pour son rôle dans le la production « Cri de l’âme » du Marocain Abdelilah Jouahri, un film qui a également raflé le prix spécial du jury.

Quant au prix de la meilleure interprétation féminine, il est revenu à l’actrice Malika Belbey pour son rôle dans le film « Reconnaissance » de l’Algérien Salim Hamdi.

S’agissant de la catégorie des courts-métrages, le jury, présidé par le critique marocain Bilal Marmid, a décerné le Grand prix au film « Houria » du Marocain Oussama Azzi, qui a remporté aussi le prix du meilleur rôle féminin, accordé à la tunisienne Fatma Ben Saidane, en sus du prix Don Quichotte décerné par la Fédération nationale des ciné-clubs au Maroc.

Le film algérien  »Point zéro » de Nassim Boumaiza, s’est adjugé le prix du meilleur scénario, alors que le prix de la meilleure interprétation masculine a été remis au Marocain Hachem Besstaoui pour son rôle dans le court-métrage « Angoisse » de Ali Benjelloun, qui a également remporté le prix de la meilleure réalisation.

Le prix mention spécial du jury a été remis au court-métrage tunisien « Brotherhood » de Meryem Jebbour.

Et pour clôturer en beauté cette cérémonie, rehaussée par des chants afro-maghrébins interprétés avec maestria par l’artiste Layla Chakir, de vibrants hommages ont été rendus à l’actrice tunisienne Fatma Ben Saidane, et aux cinéastes marocains Mohamed Benkaddour et Mohamed Sli.

Six longs-métrages et douze courts-métrages, rappelle-t-on, étaient en lice dans le cadre de cette édition du Festival maghrébin du film d’Oujda, tenue sous le thème « le Grand Maghreb uni par son cinéma ».

Pour les longs-métrages, il s’agit de « Reconnaissance » de l’Algérien Salim Hamdi, « Cri de l’âme » du Marocain Abdelilah Jouahri, « Fatwa » du Tunisien Mahmoud Ben Mahmoud, « La voix des anges » de l’Algérien Kamal Yaich, « Porto-Farina » du Tunisien Ibrahim Letaif et « Une urgence ordinaire » du Marocain Mohcine Besri.

Dans la catégorie des courts métrages, les productions participantes étaient « Brotherhood » de Meryem Jebbour, « Le chant du cygne » de Yazid El Kadiri,, « Houria » de Oussama Azzi, « Angoisse » de Ali Benjelloun, « Gauche-Droite » de Moutie Dridi, « Synapse » de Nourredine Zerrouki, « Souda » de Amal Saad Bouh, « Point zéro » de Nassim Boumaiza, « Ainsi soit-il » de Youssef Mahsas, « Candidats au suicide » de Hamza Atifi, « Un philosophe » de Abdellatif Fadil et « Ghost Reveries » de Safa Ghali.

Outre les projections de films, dans le cadre de la compétition officielle ou hors-compétition, cette 8ème édition a livré un programme riche et varié avec au menu des débats et séminaires scientifiques, un master Class, en plus d’ateliers de formation aux métiers du cinéma notamment le scénario, l’analyse de l’image, l’initiation à la vidéo et le casting. 


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