Culture

Cinéma au Maroc : trois courts métrages en vedette

Mont Fleuri lance un cycle de projections de courts-métrages du 18 au 20 septembre. Trois films sont à l’honneur («Bab Sebta», «Sukar» et «Le départ»). Ils seront diffusés dans les Instituts Français du Maroc, la Cinémathèque de Tanger, le cinéma Eden Club de Casablanca et l’ESAV Marrakech.

Les courts-métrages sont à l’honneur durant ce mois de septembre au Maroc. A l’initiative de Mont Fleuri, une entreprise créée en 2013 par Saïd Hamich Benlarbi, diplômé de la Fémis et lauréat de la bourse Producteur Cinéma de la Fondation Jean-Luc Lagardère, un cycle de projections sera lancé du 18 au 20 septembre dans les principales villes du royaume. Mont Fleuri, qui a produit des courts-métrages primés dans le monde entier, a pour ambition de développer au Maroc un cinéma d’auteur populaire. Dans ce cadre, elle va, en partenariat avec les Instituts Français du Maroc, la Cinémathèque de Tanger, le cinéma Eden Club de Casablanca et l’ESAV Marrakech, mettre à l’honneur 3 courts-métrages marocains. Il s’agit de «Bab Sebta», «Sukar» et «Le départ», «trois courts-métrages, en dialogue, par leur forme et leur propos, nous frappent, nous amusent ou nous interrogent». Dans ces mini films, les trois jeunes cinéastes marocains interrogent le Maroc d’hier et d’aujourd’hui. Sélectionnés et primés dans de nombreux festivals, ces films ont fait le tour du monde et esquissent le portrait d’un Maroc loin des clichés. Après une première édition en 2019, ils seront diffusés aujourd’hui sous forme de programme, pour le public marocain.

Bab Sebta
Par une mise en scène savamment orchestrée, à mi-chemin entre le théâtre et le cinéma expérimental, Randa Maroufi, dans «Bab Sebta», emmène le spectateur dans un monde en marge, à la frontière du Maroc et de Sebta. Le film expérimental de 19 minutes est une suite de reconstitutions de situations observées à Sebta, enclave espagnole sur le sol marocain. Ce lieu est le théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais. Des milliers de personnes y travaillent chaque jour.

Sukar
Réalisée par Ilias El Faris, cette fiction de 9 minutes se passe sur la plage de Casablanca où le désir de deux adolescents se fait discret. Enfants comme adultes surveillent. Une bagarre détourne l’attention.

Le départ
Réalisée Saïd Hamich Benlarbi, cette fiction de 25 minutes se déroule dans le Maroc de 2004. Cet été-là, Adil, 11 ans, passe ses journées à jouer avec sa bande de copains et à attendre les derniers Jeux Olympiques de son idole, le coureur Hicham El Guerrouj. L’arrivée de son père et de son grand frère, venus de France pour quelques jours, va le marquer à jamais.

Sami Nemli / Les Inspirations ÉCO


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