Culture

Ce que le rapport de Freedom House a occulté

Le ministère de la Culture et de la communication « corrige la copie » de Freedom House.  Suite à la publication par cette institution d’un récent rapport dans lequel elle zoome sur les libertés au Maroc, le département de Laaraj a décidé de corriger certains constats dressés par ladite étude.

Dans un communiqué, le ministère explique que le rapport ayant placé le Maroc en second rang dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du nord, ignore les indicateurs positifs enregistrés par le royaume en matière de liberté de la presse. Le rapport en question, ajoute la même source, fait fi de l’attachement du Maroc aux normes internationales dans le domaine de la liberté de la presse et le développement des médias numériques.

Le ministère réagissait, via un communiqué, à ce rapport qui a classé le Maroc parmi les pays partiellement libres en matière de liberté du numérique, en présentant des données imprécises et dépourvues d’objectivité.

S’agissant de l’indicateur de la liberté, le ministère relève que ce processus s’est renforcé en adoptant un code de la presse et de l’édition en trois composantes, à savoir la loi relative à la presse et à l’édition, la loi afférente au statut des journalistes professionnels et celle portant création du Conseil national de la presse qui a doté le secteur d’un cadre juridique avancé au diapason des différentes normes internationales dans ce domaine.

Les garanties de la pratique du journalisme ont été renforcées en vertu de la disposition relative à la protection juridique de la confidentialité des sources dans le cadre du code de la presse et de l’édition, outre les mesures incitatives publiques consacrées au secteur, conformément aux dispositions législatives et organisationnelles en vigueur, selon la même source.

En matière d’accès à Internet et la promotion du journalisme numérique, des garanties juridiques ont été mises en place, indique le ministère, précisant à titre d’exemple que la liberté de la presse numérique est garantie constitutionnellement. Cette évolution positive se traduit notamment par l’augmentation du nombre des portails du domaine « .ma » qui est passé de 73 en 2016 à 129 en 2017. Le nombre de journalistes de la presse électronique, lui, a atteint 349 en 2017 contre 98 en 2015.

Au cours de l’année dernière, le processus d’inclure la presse numérique dans le système de subvention publique a été lui aussi consacré, relève le document.

Et de poursuivre que le Maroc se distingue par une diversité et une liberté totale de lancer des journaux électroniques et aucun cas d’interdiction ou de saisie n’a été enregistré cette année. De même, aucun cas d’intervention de la part de l’autorité gouvernementale pour limiter l’autonomie ou d’influencer la ligne éditoriale de ces supports n’a été relevé.

Selon la source, aucun site électronique n’a fait l’objet de fermeture administrative ou d’interdiction d’accès.

En conclusion, le ministère souligne que le classement de Freedom House est « dépourvu de précision et d’objectivité et manque d’arguments et ne prend pas compte des indicateurs positifs qui permettent au Maroc de se classer parmi les pays jouissant de la liberté du numérique et des réseaux sociaux ». 


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