Culture

« Burnout » projeté au FIFB

Le film marocain « Burnout » du réalisateur Noureddine Lakhmari a été projeté, lundi soir, dans le cadre de la compétition officielle du Festival international du film de Bruxelles (FIFB). Il s’agit également de l’avant-première belge de cette œuvre, en lice avec cinq autres films dans la catégorie long métrage de la compétition internationale de cette 4-ème édition du FIFB qui se tient jusqu’au 23 novembre dans la capitale européenne.

Le film, qui clôture sur une note d’espoir la célèbre trilogie de cinéma noir signée Noureddine Lakhmari sur la ville de Casablanca (après Casanégra et Zero), a été présenté devant un jury international composé notamment de l’acteur et musicien Younès Megri, lui-même un ancien lauréat de cet événement cinématographique.

« Burnout » raconte le récit de destins entremêlés de personnes issues de milieux totalement opposés dans une même grande ville, en l’occurrence la métropole marocaine : Ayoub, 13 ans, travaille en tant que cireur de chaussures dans le but d’acheter une prothèse à sa mère unijambiste. Jad, 40 ans, est marié à Inès dans un mariage sans amour. Aida, étudiante en médecine de 25 ans, mène une double vie.

En tant que membre du jury, Younès Megri s’est félicité de voir le cinéma marocain de nouveau représenté avec « un cinéaste talentueux » dans la compétition officielle du Festival international du film de Bruxelles où il avait déjà remporté le prix d’interprétation masculine pour son rôle dans « L’orchestre des aveugles » de Mohamed Mouftakir.

Avant « Burnout », le public belge avait déjà eu l’occasion de découvrir en février dernier le film « Zero », le précédent volet de la trilogie de Noureddine Lakhmari démarrée avec Casanegra (2008), dans le cadre du Festival Moussem Cities de Bruxelles qui mettait, un mois durant, la ville de Casablanca à l’honneur à travers diverses activités culturelles et artistiques

Lakhmari avait dit alors appartenir à une génération de cinéastes voulant raconter le Maroc tel qu’il est, loin des clichés retracés dans les productions occidentales, représentant Casablanca comme « un micro-Maroc, représentatif de ce pays qui avance et de sa jeunesse dynamique et qui aime la vie ».

Natif de Safi en 1964, Noureddine Lakhmari, qui vit actuellement à Casablanca, part au milieu des années 1980 à Oslo en Norvège où il entame sa carrière cinématographique en tournant ses premiers courts métrages. Ils lui valent d’entrer à l’Académie de Cinéma d’Oslo et plusieurs d’entre eux sont primés.

Au total, la sélection de cette édition du FIFB comporte 12 films en compétition internationale (6 longs et 6 courts métrages), 3 longs métrages en compétition documentaire, un focus sur le Koweït et pour le Kid’s day, un long et un court métrage dédiés aux plus jeunes en présence de l’acteur Matteo Salamone (ou Sullivan Versavel dans le film « Mon Ket » de François Damiens).

 



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