Bruxelles : Sept films marocains au festival «Aflam du Sud»
Représenter «un nouveau cinéma audacieux», c’est là toute la promesse faite par le festival bruxellois «Aflam du Sud». Et pour tenir parole, le festival compte sur «une programmation exigeante qui met en avant le talent prometteur de jeunes réalisateurs», indique en présentation de cette édition la fondatrice et directrice artistique du festival, Rachida Chbani, selon la MAP. De retour pour une 7e édition, le festival «Aflam du Sud» de Bruxelles dédié au cinéma arabe se déroulera du 26 au 29 septembre, écrit la MAP.
Et cette année, parmi la sélection le septième Art marocain y sera fortement représenté, puisque ce sont sept œuvres marocaines qui seront projetées à cette occasion. Parmi les sept films, deux longs-métrages et cinq courts-métrages composeront la sélection du royaume, poursuit la source. Ce rendez-vous cinématographique sera l’occasion également de promouvoir le dialogue culturel pour défendre le «vivre-ensemble».
Et c’est le Maroc qui ouvre le bal, puisque la première projection n’est autre que le célèbre long-métrage de Faouzi Bensaidi, «Volubilis», à 7 reprises récompensé lors de la 19e édition du Festival national du film de Tanger. Le synopsis se veut quelque peu rêveur. La coproduction maroco-française, «relate une histoire d’amour entre Abdelkader, vigile, et sa femme Malika, employée de maison, sur fond de critique d’un libéralisme sauvage. Malgré des problèmes d’argent, les deux personnages rêvent d’emménager ensemble et de vivre leur amour jusqu’au jour où Abdelkader va vivre un épisode d’une grande violence et qui en l’humiliant profondément va chambouler leur destin».
Quant au deuxième long-métrage, c’est «Le Silence des papillons» de Hamid Basket qui a été choisi par les organisateurs. Ce n’est autre qu’«un thriller qui se veut à la fois psychologique et humain, mettant en duel un inspecteur de police judiciaire et un psychologue, avec en toile de fond le meurtre de Samira, une célèbre chanteuse lyrique». En ce qui concerne les courts-métrages programmés sont «Le retour du roi Lear» de Hicham Elouali. L’œuvre déjà consacrée Prix du jury au Festival des courts-métrages de Sidi Othmane à Casablanca, raconte l’histoire de Hassan qui, lors de sa présentation du Roi Lear, souffre sur scène d’un malaise dévastateur qui a endommagé sa mémoire et affaibli sa capacité à se concentrer.
Les autres productions sélectionnées dans la même catégorie sont des courts-métrages réalisés dans le cadre de coproductions Maroc-France. Il s’agit de «5 Dirhams par tête» de Paola Rima Meils & Myriam Laalej, «Roujoula» de Ilias El Faris, «Brûlures» de Jeremy Giroux et «Imilchil, mon beau village» de Omar Mouldouira. En marge de ces projections, le festival prévoit des séances film-débat, une exposition et un concours vidéo, et d’autres activités culturelles et artistiques (chant et danse).