Culture

Berlinale. Des morceaux de choix pour l’édition 2020

Le plus vieux festival de cinéma au monde revient du 20 février au 1er mars pour une 70e édition, durant laquelle la compétition devrait être brillante.

Même si très peu de grands noms du cinéma sont en lumière cette année, lesquels préfèrent les tapis rouges de Cannes et Venise, la sélection toujours fine et assumée de la Berlinale attire tous les regards.

Le jury présidé par l’acteur britannique Jeremy Irons aura la lourde tâche de départager des noms comme Benoît Delépine et Gustave Kervern qui viendront défendre «Effacer l’historique» mettant en vedette les brillants Blanche Gardin et Denis Podalydès. Un film qui se passe dans un lotissement en province où trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller. Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une comédie noire qui pourrait séduire Berlin. Du côté de le France toujours mais dans un tout autre genre, le réalisateur franco-cambodgien, Rithy Panh propose «Les irradiés» : le projet de ce film vient de l’idée qu’il est impossible d’anéantir un être humain sans laisser de traces.

«Chaque mur, chaque objet, chaque parcelle de terre sont porteurs d’une histoire. À travers les rencontres et les témoignages de hibakusha qui lui rappellent son passé et ce qu’il a vécu, Rithy Panh souhaite croiser ces récits dans tous les sens à partir des images, des mots, des regards, qui témoignent de la tentative de destruction pas seulement de l’humain mais de l’être».

L’actrice française d’origine marocaine qui a joué dans «Divines», Oulaya Amamra, s’apprête à faire sensation à la Berlinale dans «Le sel des larmes» de Philippe Garrel. De l’Italie au Brésil en passant par l’Asie, les États-Unis, le Mexique ou l’Argentine, la compétition met en lumière le cinéma iranien avec «Sheytan vojud nadarad» de Mohammad Rasoulof.


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