Éco-Business

Un fonds d’investissement green dans le pipe

En marge du deuxième forum de l’investissement, tenu hier à Rabat, il a été décidé la création d’un fonds visant l’investissement dans les énergies renouvelables, et qui sera lancé lors de la COP22. À cela, s’ajoute le lancement des travaux d’un complexe multiservices qui sera construit sur la vallée de Bouregreg moyennant une enveloppe de 3MMDH. 

Le deuxième Forum de l’investissement souverain, tenu hier à Rabat, a permis d’échanger les points de vue et les expériences sur les projets lancés dans chaque pays. En marge de cette rencontre, la deuxième du genre après celle tenue l’année dernière à Jeddah, une convention a été signée pour la création d’un fonds visant l’investissement dans les énergies renouvelables au Maroc et en Afrique, lequel sera lancé lors de la COP 22 à Marrakech. Jusque-là, aucun détail ne filtre sur ce projet.

Les mécanismes de ce fonds ainsi que ses ressources financières ne seront dévoilées qu’en novembre prochain. Par ailleurs, le Forum de l’investissement souverain était une occasion pour la Banque islamique de développement de communiquer autour d’un projet qu’elle finance à hauteur de 22% et dont les travaux viennent d’être lancés. Il s’agit d’un complexe baptisé Grenn Tech Valley, qui sera construit sur la vallée de Bouregreg. La réalisation de ce projet nécessitera une enveloppe budgétaire de 2,3MMDH. Il sera érigé sur une superficie de 3,4 hectares. Le Complexe, qui devrait ouvrir ses portes fin 2018, offrira aux habitants de Rabat et de Salé divers services.

Il s’agira, entre autres, d’un centre d’affaires (des administrations et des bureaux), un grand centre commercial, une clinique, un parc de loisirs et de bien-être, des espaces verts, une école de formation d’infirmières (en partenariat avec l’Université du Mississippi)… Notons que 10% des bénéfices de ce projet seront versés à une fondation dans le cadre de la responsabilité sociale de l’entreprise, comme le souligne aux Inspirations ÉCO, Adil Khayam, directeur général délégué de la SMI (Marita immobilière). Il est à noter que le Maroc est parmi les plus grands pays bénéficiaires des investissements de la BID.

Les projets de la Banque dans le royaume sont plutôt axés sur l’infrastructure, l’agriculture et l’énergie. Une liste loin d’être exhaustive, puisque la BID se dit ouverte à l’investissement dans la finance islamique au Maroc.



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