Éco-Business

Sacs en plastique : Premier bilan dans une semaine

L’Industrie met l’accent sur le contrôle ainsi que les mesures à même de lutter contre le détournement des sacs toujours autorisés. Le département continue de fonctionner malgré le report en Conseil de gouvernement de la mise en œuvre de sa nouvelle organisation.

Pour la deuxième consécutive, la mise en œuvre de la nouvelle organisation du ministère de l’Industrie est reportée en Conseil de gouvernement. La première fois, en septembre dernier, un Conseil de gouvernement avait adopté un projet de décret stipulant l’entrée en vigueur du nouvel organigramme et des nouvelles attributions le 1er janvier 2017. Mais à cause du retard que la constitution du gouvernement a accusé, décision a été prise lundi, en Conseil de gouvernement, de proroger cette date en modifiant l’article 19 du décret 2-16-533. En clair, ce département, d’une importance capitale dans l’économie nationale, doit prendre son mal en patience jusqu’à la mise en place du prochain Exécutif.

En effet, la nomination des nouveaux directeurs et la re-confirmation d’autres dans leurs nouvelles structures et attributions doivent passer par les procédures d’appel à candidature et de nomination, qui sont en stand-by depuis plusieurs mois. Toutefois, selon une source autorisée, le ministère continue de travailler de manière fluide et opérationnelle. Ainsi, toutes les structures de déploiement des feuilles de routes sectorielles fonctionnent sans être impactées de près ou de loin par les micmacs des négociations gouvernementales. Preuve en est, confie notre source, que le ministère tiendra la semaine prochaine une conférence de presse pour présenter le bilan de la loi sur les sacs en plastique.

L’interdiction des sacs en plastique, entrée en vigueur en juillet 2016, tenant compte des premières indiscrétions, aura agi positivement mais avec la nécessité de maintenir la pression. Le renforcement du contrôle est primordial dans la mesure où l’on constate un détournement concernant l’usage des sacs toujours autorisés. L’on retrouve par exemple des sacs en plastique destinés à la congélation chez l’épicier et autres commerçants. Idem pour les sacs poubelles. De nouvelles mesures viendront ainsi se greffer à la loi pour la rendre plus efficace et surtout pour déterminer les contours de chaque usage des sacs en plastique autorisés.

Sur un autre registre, et vu l’importance et le poids que les nouveaux métiers ont acquis au sein de l’économie nationale, le nouvel organigramme du ministère s’est adapté en conséquence. Le secteur de l’automobile, qui s’est érigé en peu d’années en premier secteur exportateur de l’économie nationale, hérite désormais d’une direction à part entière au lieu d’une simple division. Par ailleurs, une Direction générale de l’industrie devrait voir le jour. Quant au département du Commerce, il a suscité beaucoup de débat autour de sa raison d’être en dehors du vaisseau mère, à savoir le ministère de l’Industrie. La vision qui prévalait consistait à créer une grande Direction du commerce intérieur et extérieur qui sera réintégrée au sein de l’Industrie. En tout cas, la philosophie derrière la nouvelle organisation du ministère est de s’adapter au mieux aux changements notables que le secteur de l’industrie a connus ces dernières années. 


La charte de l’investissement, une priorité

Deux projets de loi d’une importance capitale attendent d’être programmés à la prochaine rentrée parlementaire. Le premier porte sur l’Agence de développement du digital et le second sur la création de l’AMDIE (Agence marocaine de développement des investissements et des exportations). Cette dernière est le fruit de la fusion de Maroc Export, de l’AMDI et… de l’OFEC (Office des foires et expositions de Casablanca). C’est en tout cas ce que stipule la nouvelle Charte de l’investissement, adoptée le 4 juillet 2016. Le besoin de mettre fin aux doublons, en matière de prérogatives et de programmes de ces trois entités, qui manquent aussi de coordination entre elles, s’est fait ressentir. Résultat, la force de frappe, en termes de promotion des investissements et de la destination Maroc, s’en trouve amoindrie. En regroupant ces trois structures, la politique gouvernementale dans le domaine gagnera en visibilité et en célérité.



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