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Que promet le Maroc à l’Afrique ?

Unifier la voix de l’Afrique et lui apporter de l’expertise. Telle est l’offre faite par le Maroc au reste du continent, lors du premier Sommet africain de l’action.

Le Maroc prend l’initiative continentale sur l’environnement. À Marrakech, le roi Mohammed VI a mis en avant plusieurs points essentiels que les pays africains doivent intégrer afin de réussir à faire face aux défis environnementaux. Tout d’abord, le souverain a insisté dans son discours, sur la nécessité pour l’Afrique d’unir sa voix et d’harmoniser sa stratégie sur plusieurs secteurs, notamment ce qui concerne «l’éducation à l’environnement». Le chef de l’État promet que «la présidence marocaine s’y emploiera durant son mandat». Sur le plan continental, le royaume se dit déterminé à «renforcer sa contribution, à la défense des intérêts vitaux du continent, aux côtés de ses pays frères et, bientôt, au sein de l’Union africaine».

4 impératifs
Durant son discours, le roi a rappelé que l’Afrique compte déjà 10 millions de réfugiés climatiques. À l’horizon 2020, près de 60 millions de personnes seront déplacées du fait de la rareté de l’eau, si rien n’est entrepris dans ce domaine. Ainsi, le souverain a listé 4 impératifs en face. Il s’agit d’abord de «déterminer les mesures d’accès aux financements nécessaires, afin d’organiser les efforts d’adaptation du continent». Ensuite, d’«identifier les mécanismes à mettre en place visant à soutenir la mise en œuvre de programmes phares». Puis, de «renforcer les capacités institutionnelles de notre continent» et enfin, de «saisir les opportunités et étudier les implications qu’offre un développement sobre en carbone, dans les domaines de l’énergie, de l’innovation technologique, ou encore, des métiers verts».

Offre de savoir-faire
Quant à l’action directe du royaume en faveur des pays du continent qui le désirent, le roi Mohammed VI annonce que «le Maroc met son savoir-faire à la disposition de ses partenaires». Concernant les projets dédiés à l’Afrique, le royaume, a-t-il souligné, contribue, aujourd’hui, à y inclure de nouveaux partenaires, publics et privés, et à structurer les mécanismes de gouvernance. «En outre, il animera un réseau africain d’expertise climatique, à partir du Centre de compétences en changements climatiques installé au Maroc», a promis le roi. Enfin, au-delà de l’enveloppe prévue à partir de 2020, par l’Accord de Paris, la présidence marocaine, conclut le roi Mohammed VI, «s’intéresse à la mobilisation des financements publics, à la diversification des montages financiers, et à la facilitation de l’accès aux fonds consacrés au climat».



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