Mounya Dinar prend les rênes de la banque privée de la BCP
C’est une dame rompue aux métiers de la banque d’investissement qui va présider aux destinées de cette entité. Et la gestion d’actifs, elle s’y connaît. «Je suis convaincue que le marché de la gestion d’actifs a encore un grand potentiel de développement dans les années à venir, non seulement en termes de volume, mais aussi en termes de nouveaux produits», confiait Mounya Dinar à nos confrères du Matin du Sahara. À condition que les institutionnels et les grandes entreprises deviennent des investisseurs importants dans la gestion d’actifs, précisait-elle.
À propos de ces particuliers, elle soutient que c’est «l’opportunité de valoriser leurs avoirs et surtout de construire leur épargne de manière progressive et rémunératrice, dans un contexte particulier où le sujet des retraites devient problématique».
Pour Mounya Dinar, il faut mettre en place un cadre législatif plus favorable pour encourager le recours aux OPCVM, que ce soit par le biais des plans d’épargne entreprise ou de plans d’épargne en actions ou encore un dispositif fiscal ciblé.
Pour rappel, la nouvelle directrice générale de la banque privée de la BCP est titulaire d’un DEA en Économie mathématiques et économétrie de l’Université de Toulouse I (1996), d’un diplôme d’analyste financier de SFAF (2002) et d’un Master First Finance en banque privée (2004).