Éco-Business

Moncef Belkhayat : “Dislog est un développeur et accélérateur de marques”

Entretien avec Moncef Belkhayat, Président Dislog group

Quel est l’intérêt du  lancement de l’usine Edita pour Dislog Group ?
Dislog, qui était initialement un distributeur, a pris un virage stratégique sur les deux dernières années pour devenir un industriel. Nous avons fait plusieurs acquisitions dans l’industrie, notamment Fater, Fine ou encore une société de détergent, ensuite nous avons procédé à l’acquisition du laboratoire KPH, spécialisé dans le secteur pharmaceutique. Aujourd’hui, nous lançons donc un nouvel investissement avec Edita Egypt, dans le cadre d’une joint-venture, nous permettant d’être un actionnaire de référence, mais aussi le distributeur des marques produites dans cette usine de Edita au Maroc. Je profite de cette occasion pour annoncer aussi le lancement de notre ligne de couches de bébés. Ainsi, nous consolidons notre pôle industriel dans le cadre de notre vision, qui consiste à préparer le groupe Dislog à une introduction en Bourse à la fin de l’année 2024.

Où en est le rapprochement entre Dislog Industrie et Dislog Distribution ?
Nous venons d’avoir l’accord du Conseil de la concurrence pour acter la fusion absorption entre Dislog Industrie et Dislog Distribution. Par conséquent, nous annonçons que le conseil d’administration a approuvé ce rapprochement. Aujourd’hui, nous devenons un groupe industriel et de distribution qui a plusieurs filiales, opérant dans trois familles de produits, notamment les produits alimentaires, d’hygiène et pharmaceutiques. Par conséquent, notre métier devient beaucoup plus compréhensible par les clients et les consommateurs. Nous sommes un développeur et accélérateur de marques.

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Quelles sont vos attentes par rapport au lancement de la marque Hohos?
La marque Hohos que nous lançons avec la nouvelle usine Edita est réussie, dans le sens où les premiers chiffres de vente nous permettent d’observer qu’au-delà du remplissage des canaux de distribution, le produit est très prisé par le consommateur et répond à ses attentes. Je rappelle que le produit existe déjà en Égypte et réalise des chiffres importants. Edita vend 1,5 milliard de Hohos par an. Il est certain que la taille du marché marocain est moins importante que celle de l’Égypte.

Toutefois, il y a un vrai potentiel pour le produit. Je note aussi que les équipes d’Edita en égypte et au Maroc ont œuvré en termes de recherche & développement pour adapter la formulation du produit au marché national, afin qu’il soit moins sucré, répondant ainsi aux attentes du consommateur marocain en termes de goût. Nous avons un plan d’extension du line up qui nous permettra de lancer d’autres produits à l’avenir. En tout cas, nous sommes contents de ce partenariat entre le Maroc et l’Égypte. Au-delà du football, nous pouvons faire avec eux plus de choses.

Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO


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