Éco-Business

Maroc Telecom a les faveurs de CDMC

Les analystes de Crédit du Maroc Capital (CDMC) recommandent d’accumuler le titre Maroc Telecom dont la valorisation aboutit à un prix cible de 143 DH.

Les analystes de Crédit du Maroc Capital (CDMC) plébiscitent Maroc Telecom. Pour eux la valeur est à accumuler et pour cause. La valorisation de l’opérateur télécom par la méthode DCF a abouti au prix de 143 DH sur la base d’un taux d’actualisation de 7,18%. Pour aboutir à cette valorisation, les analystes ont pris en considération un taux sans risque équivalent au taux des bons du Trésor à long terme (10 ans), soit 3,07% au 26 octobre 2016. Ils ont également pris en considération un bêta endetté de 0,60 calculé sur un horizon historique de 10 ans, une prime de risque historique du marché actions marocain de 7,35% ainsi qu’une prime de risque spécifique de 1,5%.

Un risque spécifique de 1,5%
Cette dernière est liée au risque attaché à une suspension totale ou partielle, de la part de l’ANRT, de la licence ADSL pour une durée déterminée si Maroc Telecom ne répond pas à l’appel de l’agence de régulation. Elle est également liée à la nécessité du déploiement d’importants investissements pour assurer la mise à niveau des nouvelles filiales à travers un plan de relance détectant l’efficacité du réseau commercial, la qualité des services offerts ainsi que le degré de couverture. Cette prime de risque est aussi liée au risque d’accuser un retard dans la duplication du modèle de développement de Maroc Telecom sur ses nouvelles entités au détriment de l’enrichissement des activités des filiales historiques. De même, les analystes ont pris en considération un coût de la dette nette de 5,91% et un Gearing de 121,7% à fin juin 2016 et un taux de croissance à l’infini de 2,71% découlant de la moyenne pondérée de la croissance économique à long terme des différents pays dans lesquels Maroc Telecom est présent. Ils ont également pris en compte une marge moyenne d’EBITA de l’ordre de 28,5% à l’horizon 2020, contre 31,3% à fin septembre 2016 et un investissement annuel moyen de l’ordre de 9,7 MMDH sur la période 2016-2020.

À cet effet, les Capex devraient représenter 24,5% des revenus de la période d’analyse. Ce montant tient compte de l’octroi des nouvelles licences et des frais engagés pour améliorer la qualité de service au niveau de l’ensemble des filiales africaines. Côté perspectives opérationnelles, les analystes s’attendent à ce que Maroc Telecom réalise un chiffre d’affaires de 36,09 MMDH en 2016, de 38,09 MMDH en 2017, de 39,8 MMDH en 2018, de 41,51 MMDH et de 43,28 MMDH en 2020.

Ce chiffre d’affaires connaîtra au fil de ses années une progression soutenue de la contribution des filiales internationales dont la part passera de 40% en 2015 à 47,9% en 2020, passant par 42,2% en cette année en cours. Dans le sillage de la progression des revenus de l’opérateur historique, le résultat opérationnel se fixerait à fin 2016 à 10,66 MMDH avant de passer à 11,87 MMDH en 2020. Au final, le résultat net part du groupe s’établirait à 5,74 MMDH en 2016 pour atteindre 6,36 MMDH en 2020.   


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