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Les projections de la FAO

Selon le projet MOSAICC, l’expérience acquise au Maroc pourrait être reproduite dans de nombreux pays souffrant du changement climatique ou qui le seront à l’avenir.

Après la clôture de la COP22, le projet MOSAICC (Système de modèles pour l’évaluation des impacts du changement climatique sur l’agriculture) a fait l’objet d’un diagnostic près de 5 ans après son lancement. Les résultats de ce projet ont été présentés conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Institut national de recherche agronomique (INRA), lesquels ont organisé un atelier de restitution tenu à Rabat.

Pour Mohamed Badraoui, directeur de l’INRA, le projet de la collaboration «fructueuse et de longue date avec la FAO», a permis de «quantifier de façon fine les évolutions futures du climat du Maroc et ses implications sur le secteur agricole, dans sa définition la plus large, incluant les ressources en eau et forestières». Le même ton optimiste a été adopté par Michael George Hage, représentant de la FAO au Maroc, parallèlement à un appel lancé à ce que toutes les parties concernées «œuvrent avec un élan redoublé pour l’évaluation de l’impact climatique afin d’alléger ses effets et ses conséquences», avant d’ajouter que «le projet a permis ainsi de renforcer la capacité du Maroc à évaluer la vulnérabilité de différents secteurs économiques au changement climatique afin de mieux planifier les mesures d’adaptation nécessaires».

Concernant les résultats dévoilés lors de cette rencontre, les projections ont mis en évidence que l’expérience acquise au Maroc «pourrait être reproduite dans de nombreux autres pays souffrant actuellement du changement climatique ou qui le seront à l’avenir». Les données recueillies dans le cadre du projet indiquent par contre que «le changement climatique entraînerait une diminution des précipitations et une augmentation des températures sur presque l’ensemble du Maroc vers la fin du siècle». Les précipitations diminueraient de 17 à 20% vers la période 2040-2069. «En revanche, durant la saison des pluies, d’octobre à avril, les diminutions atteindraient entre 23% et 34%», soulignent les responsables de la mise en œuvre de ce projet dans leurs résultats. Parallèlement, les températures maximales augmenteraient sur tout le pays, de 1,9°C à 3,4°C, alors que les températures minimales augmenteraient quant à elles de + 2,1°C à + 3,2°C, vers la période 2040-2069.  


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