Le commerce se porte bien, selon le HCP
Si l’activité industrielle continue de balbutier, le commerce, lui, va bon train. C’est en tout cas ce qui ressort de la dernière note de conjoncture du Haut-commissariat au plan concernant cette activité. Ainsi, au 2e trimestre 2019, le taux d’utilisation des capacités de prestation des services marchands non financiers (TUC) se serait établi à 81%. L’activité du secteur aurait connu une stabilité selon 66% des patrons, et une hausse selon 24%. Cette évolution aurait été le résultat, d’une part, de la hausse d’activité enregistrée au niveau des branches de l’entreposage et services auxiliaires des transports.
Néanmoins, la branche des Activités de poste et de courrier a légèrement baissé. L’évolution de l’activité globale du commerce aurait été accompagnée d’une stabilité des prestations à l’étranger. Au 2e trimestre 2019, les ventes du secteur du Commerce de gros sur le marché local auraient connu une baisse selon 35% des grossistes et une hausse selon 15 % d’entre eux. Selon 88% des chefs d’entreprises, l’emploi aurait connu une stabilité. Les stocks de marchandises se seraient situés à un niveau normal selon 75% des grossistes et inférieur à la normale selon 16%. La tendance observée des prix de vente aurait affiché une augmentation, selon 23% des chefs d’entreprises et une baisse selon 9% d’entre eux.
Les commerçants confiants pour le 3e trimestre
Les anticipations des chefs d’entreprises du secteur des services marchands non financiers, pour le 3e trimestre 2019, révèlent une hausse de l’activité globale, selon 34% d’entre eux, et une baisse selon 13%. 53% des chefs d’entreprises anticipent une stabilité de la demande et 78% une stagnation des effectifs employés. Les anticipations de 23% des grossistes affichent une hausse du volume global des ventes pour le troisième trimestre 2019 et une baisse selon 19%. L’emploi connaîtrait une stabilité des effectifs selon 73% des grossistes et une hausse selon 24%. Les commandes prévues pour le troisième trimestre 2019 seraient d’un niveau inférieur à la normale selon 38% des chefs d’entreprises et supérieur à la normale selon 22%.