Kyoto Forever 2 Une COP qui va sauver le monde…
En écho à la COP22, l’Institut français du Maroc organise un spectacle inédit inspiré des conférences internationales de l’ONU sur le changement climatique «Kyoto Forever 2», de Frédéric Ferrer, dans les villes de Casablanca et Marrakech du 9 au 12 novembre. Le spectacle s’inscrit dans le cadre de la Saison culturelle France-Maroc 2016 et porte le label COP22.
Imaginé par le metteur en scène Frédéric Ferrer, le spectacle «Kyoto forever 2» met en scène une conférence préparatoire qui a lieu en 2022 sur l’Île Maurice. C’est la réunion de la dernière chance avant la fameuse COP28 de Shanghai qui doit sauver le monde. Une équipe de huit acteurs internationaux parlant huit langues différentes jouent les rôles de négociateurs des USA, de l’UE, de la Russie, du Brésil, de l’Iran, de la Chine et du Congo. Cette assemblée de représentants sérieux, missionnés, costumés et cravatés, n’a qu’une semaine pour s’entendre sur un texte commun et tenter de trouver une solution pour les générations futures et l’avenir de l’humanité. S’ensuit un scénario catastrophe, une comédie fatale, à la fois grinçante, pince-sans-rire et très documentée où les discussions sont aussi bien intenses, drôles, burlesques qu’explicatives et pédagogiques. Frédéric Ferrer utilise dans ce théâtre miroir la rigueur journalistique et l’humour pour mettre en scène des faits et citations véridiques.
Le spectacle regorge d’illustrations amusantes, de trouvailles parodiques, s’interroge sur la politique de développement à mettre en œuvre et projette la question climatique dans le futur. Auteur, acteur, metteur en scène et géographe, Frédéric Ferrer a suivi une formation d’acteur à Paris et mené en parallèle des études en sciences humaines. Depuis 2004, il crée des spectacles à partir de ses textes, proposés dans des cycles artistiques comme Les chroniques du réchauffement où il présente une exploration des paysages humains du changement climatique, et l’Atlas de l’anthropocène, cycle artistique de cartographies théâtrales du monde. Ses textes sont souvent l’aboutissement d’un «travail de terrain», qui lui permet d’ancrer ses fictions à partir d’une source documentaire et/ou d’un espace réel.