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8,7 millions d’hectares de surface utile

La région de Fès-Meknès compte, elle, 1,3 millions d’hectares de surface agricole utile./DR

La surface agricole utile (SAU) au Maroc s’élève à 8,7 millions d’hectares, permettant ainsi au secteur d’agriculture d’être le principal moteur de développement socio-économique à l’échelon national avec 19% du produit intérieur brut (PIB), ont affirmé samedi à Fès les participants à un Forum régional sur l’agriculture durable.

Ce forum a été initié par le Réseau des initiatives agro-écologiques au Maroc (RIAM) en partenariat avec l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah et la région de Fès-Meknès.

À l’occasion, les participants ont souligné que la région Fès-Meknès compte 1,3 million d’hectares de SAU, soit 15% de la SAU national. Ils ont ainsi mis en avant les efforts déployés par le Royaume pour développer le secteur d’agriculture. Dans ce sens, Ils ont jeté la lumière sur les piliers I et II du Plan Maroc Vert (PMV) visant notamment l’évaluation et la gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux, la préservation de la biodiversité et la prise en compte du changement climatique.

Pour la représentante de la direction régionale d’agriculture de Fès-Meknès, Laila Louddi, les projets de l’agriculture solidaire du Plan Maroc vert prévoient des aménagements fonciers qui permettent une exploitation optimale des eaux. Objectif : une meilleure adaptation à la sécheresse et une préservation des sols contre l’érosion.

Laila Louddi a, dans ce cadre, souligné le rôle de la mise en place du Fonds de développement agricole qui, a-t-elle dit, constitue un instrument essentiel de l’application de la politique gouvernementale dans le secteur agricole et un levier d’investissement contribuant à l’essor général de l’économie et à l’amélioration des revenus des agriculteurs.

Pour sa part, la présidente du RIAM, Annie Mellouki, a souligné que la 4e édition du Forum régional sur l’agriculture durable porte sur plusieurs thèmes relatifs notamment à la production, la commercialisation, la certification, la formation, l’écotourisme, le patrimoine, les savoir-faire locaux et traditionnels et l’agriculture urbaine.

Selon Mellouki, cette rencontre scientifique est une occasion pour offrir des clefs d’adaptation au changement climatique afin d’atteindre en 2030, les 17 objectifs des Nations Unies pour le développement durable.

Elle a fait savoir que le RIAM compte organiser d’autres forums régionaux dans le cadre des préparatifs des Assises Nationales de l’Agriculture Durable, prévues en septembre 2017.


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