Hyundai Creta. Un nouveau regard
Ticket d’entrée de l’offre SUV de Hyundai, le Creta arrive dans sa version reliftée. Au menu: une face avant plus stylée, un équipement enrichi, puis surtout la disponibilité de la boîte automatique dès le second niveau d’équipement. Des ingrédients qui promettent de prolonger le succès de ce modèle citadin et un brin polyvalent.
Introduit au catalogue de Hyundai Maroc en février 2016, le Creta s’est vite frayé une place parmi les SUV citadins, segment pourtant très disputé par des best-sellers comme les Renault Captur, Nissan Juke, Ford EcoSport et autres Peugeot 2008. Le petit crossover de Hyundai s’est largement imposé, au point de figurer dans le top 3 de sa catégorie, plus précisément à la deuxième place. Un succès commercial appelé à se prolonger avec l’arrivée récente de la version restylée qui, outre son facelift externe, a également eu droit à quelques évolutions ici et là.
Des LED et du chrome
Extérieurement, les modifications apportées se concentrent plutôt à l’avant du véhicule. On y perçoit notamment une calandre dite «en cascade» et généreusement habillée de chrome pour mieux mettre en relief le regard du véhicule. La signature lumineuse évolue aussi avec des phares retouchés et des projecteurs antibrouillard entourés d’une bande de LED en forme de «C» en guise de feux de jour. Redessinés, les pare-chocs avant et arrière intègrent un sabot gris plus stylé et permettent au véhicule de gagner 10 mm en longueur (à 4,28 mètres). Vue de derrière, l’auto paraît inchangée si ce n’est le graphisme inédit à l’intérieur des blocs de feux. Enfin, de nouveaux motifs de jantes font leur apparition et sont en alliage léger dès le second niveau d’équipement.
Un équipement enrichi
À ce titre, il faut souligner tout le chamboulement positif auquel a eu droit la gamme Creta. Positif car, au sortir de cette reconfiguration opérée par le département marketing de Hyundai Maroc, le petit frère du Tucson améliore son contenu en équipement qui se décline en trois finitions toujours dites Arena, Apollon et Odyssée. La première offre un peu plus que le minimum syndical, puisqu’elle dispose de la climatisation (manuelle), du double airbag, des phares antibrouillard, des barres de toit et de l’autoradio MP3 avec connexions USB et Bluetooth. La finition intermédiaire s’enrichit amplement et judicieusement en ajoutant notamment le régulateur de vitesse, le radar de recul avec caméra, un écran tactile de 5 pouces, des jantes alu’ de 16’’, l’allumage auto des phares et les rétroviseurs rabattables électriquement. En haut du tableau, le troisième niveau (Apollon) séduira par ses jantes spécifiques de 17’’ et sa clim’ automatique, ainsi qu’un arsenal sécuritaire plus fourni (ESP, airbags latéraux et rideaux).
Boîte auto dès le niveau intermédiaire
Les marketeurs de Hyundai ont également profité de ce lifting pour améliorer l’offre mécanique, sans pour autant changer la puissance des motorisations. Ainsi, le Creta fait toujours confiance à deux diesel, en l’occurrence le 1.4 CRDi de 90 ch et le 1.6 CRDi de 128 ch, ce dernier proposant désormais la boîte de vitesses automatique (BVA) dès le deuxième niveau (Odyssée). Il s’agit d’une transmission automatique à 6 vitesses qui participe à l’agrément de conduite autant qu’à l’économie d’usage, la consommation mixte étant annoncée à 4,9 l/100 km (4,3 l/100 km pour le Creta 1.4 CRDi en boite manuelle). Bref, que d’améliorations que l’importateur du numéro 1 coréen n’a finalement pas répercuté sur les prix. Mieux encore, et fin d’année oblige, le tarifier du Creta a été adouci, affichant des prix remisés allant de 199.000 à 249.000 DH. Un positionnement très compétitif.