Droit d’importation. Levée de boucliers face aux biscuiteries
Dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, le projet de loi de Finances 2020 a introduit un abattement considérable au profit de l’industrie de la biscuiterie, confiserie et chocolaterie.
En effet, les intrants (sucre raffiné, lait en poudre, blé tendre biscuitier) seront soumis au droit d’importation minimum de 2,5% au lieu de 40%. Touts ces produits ne constituent pas une menace pour les producteurs locaux. Mais là où le bât blesse, c’est que parmi les intrants soumis au droit de douane de 2,5%, l’on retrouve les amandes pour une quantité de 800 tonnes et les noisettes pour 500 tonnes. Cela n’a pas manqué de susciter une levée de boucliers de la part de certains députés lors de la discussion des articles du PLF 2020. Ils ont estimé que cette ouverture des barrières risque d’impacter négativement les producteurs locaux de ces deux derniers produits. Sachant que la production nationale d’amandes décortiquées tourne autour de 22.000 tonnes, l’impact des 800 tonnes est-il vraiment considérable? Affaire à suivre.