Traitement de l’infertilité: Plaidoyer pour un partenariat public-privé efficient
L’Association marocaine des aspirants à la maternité à la paternité (MAPA) a appelé, samedi dernier Casablanca, à établir un partenariat public-privé (PPP) efficient en vue d’étendre le champ des services de santé dédiés au traitement des soucis d’infertilité, dont souffrent des milliers de couples.
Quelle serait la portée de ce partenariat? Comme l’a expliqué l’Association, dans les recommandations sanctionnant la 5ème Conférence nationale sur l’infertilité au Maroc, ce partenariat devrait garantir une meilleure qualité des prestations et leur généralisation sur l’ensemble du territoire national.
Les participants ont également plaidé pour une gouvernance adéquate du système de santé en matière de traitement de l’infertilité et de la fertilité réduite, relevant l’importance d’élaborer des indicateurs régionaux et nationaux afin d’aider à la mise en œuvre d’une politique constructive.
C’est ainsi qu’un partenariat durable entre le public et le privé pourrait être établi, à la lumière d’un diagnostic précis et de la mise en place d’un plan d’action rendant ces services accessibles aux personnes dans cette situation, a-t-on considéré.
Cette conférence a été l’occasion pour les représentants du ministère de la Santé, de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM), de médecins et de responsables des unités de fertilité dans les centres hospitaliers universitaires (CHU) de discuter de différentes problématiques, notamment celles de l’accès aux médicaments et aux traitements de l’infertilité, du rôle des CHU et du PPP. Les différents intervenants et orateurs ont mis l’accent sur l’importance de l’activation immédiate de la couverture médicale et des textes réglementaires, en particulier celui régissant la procréation médicalement assistée (PMA). Ils ont aussi débattu du rôle que doit jouer dans ce domaine l’ANAM, invitée à accompagner les négociations relatives au renouvellement des conventions nationales dans ce domaine et à garantir l’accès au traitement pour l’ensemble des couples souhaitant avoir des enfants.