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Jeep Wrangler. Le come-back d’une icône

Près de 80 ans après la naissance du Jeep Willys, pionnier de l’espèce 4×4, son descendant continue à cultiver la même philosophie de tout-terrain robuste et capable d’évoluer sur tous les terrains. Si son style évolue peu, sa structure a subi une totale refonte et son intérieur a été modernisé au point d’en faire le Wrangler le plus technologique de tous les temps.

Dans l’industrie automobile, il y a les voitures puis il y a celles qu’on surnomme les icônes ou légendes. Celles-ci se comptent sur les doigts des deux mains parmi lesquelles figure le Jeep Wrangler, descendant du Willys qui n’est autre que le pionnier de toute une espèce : le tout-terrain. Celui-ci, apparu en 1941, avait joué un rôle clé dans l’Histoire en aidant les Alliés dans le débarquement en Normandie. Comment ? En étant agile, robuste et capable d’évoluer sur tous les terrains. Cet ADN (ou «heritage» comme diraient les Américains), le Wrangler l’a systématiquement préservé au fil des ans et le cultive aujourd’hui avec brio dans son ultime génération. À commencer par son look qui n’a pas pris une ride et que l’on ne saurait mieux qualifier qu’avec un autre anglicisme : timeless.

Un design intemporel
À contempler le nouveau Wrangler, on est tenté de croire qu’il ne s’agit que d’un restylage. C’est pourtant et évidemment faux car cette nouvelle mouture a été totalement redessinée mais avec l’obsession des designers de ne pas dénaturer le style, disons, «iconique» de ce modèle. Résultat : le nouveau Wrangler conserve tous les gimmicks de son aïeul. Cela va des passages de roue trapézoïdaux au pare-brise peu incliné et rabattable, en passant par une calandre à 7 fentes verticales, un vitrage latéral droit et deux phares ronds. Ces deux derniers éléments de design (classiques) ont plutôt évolué d’un point de vue structurel. Ainsi, le verre des portières offre désormais une meilleure isolation phonique tandis que les optiques reçoivent la technologie LED pour l’éclairage nocturne comme pour les feux de jour. Idem pour les blocs de feux arrière qui adoptent un graphisme interne inédit. Autre nouveauté, l’apparition d’une caméra de recul nichée dans le moyeu de la roue de secours portée en sac à dos. Un emplacement discret et futé. Carrosserie toujours, on retiendra que le toit et les portes sont toujours amovibles, permettant au véhicule d’offrir une réelle expérience «open-air».

Modernisé de fond en comble
Dans un tout autre registre, celui de la praticité, l’intérieur du véhicule est lavable ! En effet et hormis la planche de bord, son instrumentation et ses commandes, il est possible de passer l’habitacle au karcher, le plancher disposant d’un bouchon d’évacuation (d’eau)! En fait et malgré les apparences, le Wrangler a été modernisé de fond en comble. Nouveau châssis, suspenssions retravaillées, éléments de carrosserie en aluminium, meilleure insonorisation, sièges plus confortables…autant d’améliorations qui ne se voient pas mais se ressente sur la route. Les plus exigeants, eux, apprécieront la mise à jour opérée sur le plan du multimédia et de la connectivité. Ainsi, l’instrumentation intègre un afficheur TFT de 3,5’’ entre les deux compteurs tandis que l’écran central (de 5, 7 ou 8,4 pouces) reçoit l’interface UConnect doté de la fonction mirroring pour smartphone (Android Auto et Apple CarPlay). Dans le même sillage, l’équipement se modernise avec notamment et selon les trois niveaux disponibles (Sport, Sahara et Rubicon), l’accès mains-libre et démarrage par bouton, les radars de stationnement, le régulateur de vitesse adaptatif, la clim’ à régulation électronique bizone, le capteur de crevaison, l’éclairage d’ambiance ou encore une installation audio signée Alpine à 9 HP.

Plus cher ? Oui, mais…
Techniquement, les évolutions sont tout aussi remarquables. D’abord sous le capot avec un 2.2 litres diesel qui remplace l’ancien 2.8 l CRD (200 ch/460 Nm) en offrant un rendement quasi-équivalent (200 ch/450 Nm). Il est même meilleur en termes d’insonorisation et de consommation tout en étant strictement proposé avec une boîte automatique à 8 vitesses. Jeep se targue surtout d’avoir amélioré châssis, trains roulants et motricité. Celle-ci est assurée par une transmission intégrale dernier-cri qui est reliée à une boîte de transfert à deux vitesses avec plusieurs modes de conduite en 2 ou 4 roues motrices. Le dispositif est un brin plus pointu sur la finition Rubicon qui se prédestine plus à un usage off-road. Vient enfin la question des prix et sur laquelle il y a lieu d’expliquer les choses. En effet et au vu du ticket d’entrée qui se négocie à partir de 515.000 DH, certaines voix se sont élevées pour critiquer la grille tarifaire. À tort! Car, les changements (notamment techniques) apportés sur ce nouveau Wrangler ainsi que l’enrichissement de l’équipement de base justifient amplement cette hausse de prix. Au demeurant, rien n’est trop cher pour une icône comme le Wrangler.



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