Les graves dégâts du non-Maghreb
Le support d’information Maroc diplomatique, a lancé ce jeudi 19 septembre, son cycle de conférences qui ambitionne de construire une plateforme de rencontres, d’échange et de réflexion.
Morceau choisi parmi les nombreux sujets débattus lors de ce premier rendez-vous professionnel, le coût exorbitant du non-Maghreb qui se chiffre à une perte de 2,5 points de PIB et 220.000 emplois à cause d’un déficit budgétaire de 350 millions de dollars pour l’ensemble des pays de l’union, laquelle peine à se concrétiser, regrettent les intervenants et experts pour qui, l’aventure séparatiste algérienne dans le Sahara marocain, entre autres facteurs bloquants, est à l’origine de cette absence d’union dans la zone.
Il faut noter qu’une banque d’investissement et de commerce extérieur avait été créée avec comme mission d’aider le développement du commerce entre le Maroc, la Mauritanie, la Libye, la Tunisie et l’Algérie, et le reste des pays arabes, ainsi que le développement de projets viables dans les cinq pays de l’UMA.
De fait, cette banque n’a jamais pu accomplir sa noble mission. Dès lors, le Maroc n’a d’autre choix que de se tourner vers ses voisins de l’Afrique de l’Ouest. Une nouvelle orientation qui pourrait être payante pour le royaume d’autant plus que le Maroc se positionne déjà en figure de proue par rapport à ses voisins du Maghreb, lesquels n’ont aucune politique africaine pour l’heure, selon les experts.