Le Maroc 8e destination touristique la plus dangereuse pour les femmes voyageant seule
Le royaume figure parmi les trois pays africains les plus dangereux où il est risqué pour une femme de voyager en solitaire, selon une étude récente publiée par Women’s Danger Index, qui classe la Tunisie comme le pays le plus sûr.
D’après cette étude, établie sur les 50 premières destinations touristiques au monde, sur une échelle de 1.000 points, l’Afrique du Sud a été classée comme le pays le plus dangereux du monde avec 777,82 points. L’Égypte, deuxième pays africain où il est fortement déconseillé à une femme de voyager seule, et 7e au niveau mondiale avec 546.91 points, devant le Maroc 8e, avec 542.75 points. Il faut dire que le meurtre des deux touristes scandinaves à Imlil a entaché l’image du Maroc sur le plan sécuritaire. « La décapitation de deux randonneuses scandinaves au Maroc en décembre – a souligné les risques pour les femmes qui voyagent », peut-on lire sur Forbes.
« Le Maroc se classe au pire rang de notre liste en matière de violence entre intimes », a déclaré Fergusson. « Les inégalités du genre et l’écart du gap étaient également médiocres. Le score de sécurité dans la rue n’était pas bien meilleur non plus ».
Selon les résultats de cette étude, La Tunisie est la destination touristique africaine la plus sûre pour les femmes voyageant sans accompagnateur. Le pays du Jasmin se situe à la 18e place mondiale (468.26 points), derrière les États-Unis (456.31 points), dépassant l’Arabie Saoudite (12e avec 524.36 points) et le Bahreïn (17e avec 476.09 points).
À l’échelle mondiale, l’Afrique du Sud est classée 1re en termes de dangerosité suivie du Brésil, de la Russie, du Mexique et de l’Iran.
À en croire la même étude, l’Espagne, Singapour, l’Irlande, l’Autriche et la Suisse sont successivement considérés les cinq pays les plus sûrs au monde.
Pour aider les femmes à distinguer les pays plus dangereux et les plus « Safe » pour voyage, les concepteurs (les journalistes Asher et Lyric Fergusson) ont pris en compte certains critères, notamment le fait que les femmes se sentent ou non en sécurité pour marcher seules la nuit, le taux d’homicides et l’inégalité des sexes. Parmi les critères figurent également l’attitude générale de la culture, les particularités du système juridique et de l’oppression systématiques des femmes locales.
