Missour. Campagne contre l’habitat insalubre
Dans le cadre du programme national de lutte contre l’habitat insalubre, le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville vient de dévoiler son projet pour l’amélioration du paysage urbain et urbanistique à Missour. D’un coût global de 45 MDH, ce projet réalisé sur 14 hectares comprend quelque 775 lots dont 471 destinés au reclassement et 304 pour la péréquation.
La ville de Missour est en passe de faire sa transition parmi les «villes sans bidonvilles» et de lutter contre l’habitat insalubre. Dernièrement, les responsables du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville ont réalisé une visite à Missour pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets réalisé dans le cadre du Programme national de lutte contre l’habitat insalubre. Lors de cette visite qui a concerné le projet lotissement «Riad 2», la secrétaire d’État chargée de l’Habitat, Fatna Lkhiel a précisé que «la réussite de cette opération passe notamment par l’aménagement de lotissements agencés qui répondent aux besoins réels des citoyens et correspondent à leur pouvoir d’achat». Réalisé sur 14 hectares par la société Al Omrane Fès-Meknès dans le cadre du Programme national de lutte contre l’habitat insalubre, ce projet a nécessité une enveloppe globale de 45 MDH.
Cette dernière est financée par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville à hauteur de 10,95 MDH tandis que le reste est assuré par les bénéficiaires avec 1,41 MDH et les recettes de péréquation (32,74 MDH). Le projet comprend quelque 775 lots répartis entre 471 destinées au ressassement et 304 lots pour la péréquation. Le lotissement «Riad 2» dont les travaux ont été lancés en décembre 2016 et pris fin en avril 2018 comme date provisoire de livraison. Outre les unités d’habitation, ledit projet comprend également des installations à caractère social et économique et des services publics dont une école et un poste de police. Accompagnée des autorités locales de la province de Boulemane et des élus, la secrétaire d’État chargée de l’Habitat s’est informée, à cette occasion, de l’état d’avancement desdits projets, qui s’inscrit également dans le cadre du programme «Villes sans bidonvilles». Avec ce genre de projet, les responsables de Missour veulent suivre les traces de la ville de Fès.
En effet, cette dernière fera cette année son entrée dans la catégorie des «villes sans bidonville». La ville atteint également des étapes avancées dans son programme relatif à la lutte contre l’habitat menaçant ruine. En effet, la mise en application de la convention relative au financement et à la réalisation de ce programme au niveau des quartiers anarchiques de la ville porte sur le traitement de 500 bâtisses occupées par 2.500 familles pour un investissement de 150 MDH avec une contribution du ministère de l’Aménagement du territoire national s’élevant à 70 MDH.