L’engagement continu du Maroc en faveur des libertés religieuses mis en avant à Washington
Le Royaume du Maroc “a toujours été fortement engagé en faveur des libertés religieuses et continue à déployer des efforts pour promouvoir la paix à travers le dialogue interreligieux et la tolérance”, a affirmé, jeudi à Washington, la Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mounia Boucetta.
Dans une allocation à l’occasion de sa participation à la 2ème Réunion ministérielle pour la promotion des libertés religieuses, qui se tient du 16 au 18 juillet dans la capitale fédérale américaine, le secrétaire d’état a souligné que le Maroc “continue d’être concrètement engagé en faveur des actions entreprises dans le prolongement de cette conférence”.
A cet égard, a-t-elle noté, le Maroc se réjouit d’accueillir prochainement la 1ère Conférence régionale sur la préservation du patrimoine culturel et religieux, une initiative saluée par le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo comme l’une des quatre rencontres de par le monde qui s’inscrivent dans le cadre des actions de suivi de la réunion ministérielle de Washington et dans le prolongement de la Déclaration et du Plan d’action de Potomac, ayant sanctionné l’édition de l’année dernière de cette conférence.
Passant en revue les actions entreprises par le Maroc dans le domaine du dialogue interreligieux et de la liberté de culte, depuis la première réunion ministérielle, tenue en juillet 2018, Boucetta est ainsi revenue sur la visite historique du Pape François au Maroc en mars dernier, “un événement exceptionnel qui a mis en avant l’ouverture et les efforts en cours du Maroc pour promouvoir la paix à travers le dialogue inter-religieux”.
A cette occasion, a-t-elle rappelé, le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de Commandeur des croyants, avait livré un important discours transmettant des messages forts de coexistence religieuse.
La Secrétaire d’Etat s’est également attardée sur la signature à Rabat par Sa Majesté le Roi et Sa Sainteté le Pape François de “l’Appel d’Al Qods”, qui vise à conserver et à promouvoir le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité particulière de la ville Sainte.
elle a aussi rappelé l’organisation, en septembre dernier à Fès, sous le Haut Patronage de SM le Roi, de la 2ème édition de la Conférence internationale sur le dialogue des cultures et des religions.
De même, elle a mis en relief les réalisations de l’Institut Mohammed VI pour la formation des Imams, Morchidines et Morchidates, qui a formé, depuis sa création en 2015, plus de 4.300 imams et morchidates issus de pays africains et européens.
La secrétaire d’Etat a aussi évoqué le lancement par le Souverain de l’émission radio “Addourous Al Hadithia”, une initiative phare visant la sauvegarde du Hadith du Prophète et sa préservation de toute falsification, altération ou instrumentalisation à des fins idéologiques.
Par ailleurs, elle a fait observer que SM le Roi a lancé, en avril 2019, la construction d’un Musée de la culture juive à Fès, la capitale spirituelle du Royaume, afin de préserver l’héritage juif du Maroc.
En outre, a-t-elle ajouté, le Souverain, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, a également accordé une subvention financière comme contribution du Royaume du Maroc à la restauration et à l’aménagement de certains espaces à l’intérieur de la mosquée sainte d’Al-Aqsa et de son environnement.
Organisée par le département d’Etat américain, la réunion ministérielle pour la promotion des libertés religieuses entend réaffirmer les engagements internationaux visant à promouvoir la liberté religieuse pour tous en se concentrant sur des résultats concrets permettant un changement durable et positif.
Un large éventail de parties prenantes, y compris des représentants gouvernementaux de haut niveau, d’organisations internationales, des chefs religieux et des activistes de la société civile se réunissent à Washington pour discuter des défis, identifier des moyens concrets de lutter contre la persécution religieuse et la discrimination et assurer un plus grand respect de la liberté de religion ou de conviction.