La version de Mezouar sur les démissions à la CGEM
Dans un point-presse tenu hier au siège de la CGEM, Salaheddine Mezouar est revenu sur la vague de démissions qu’a connu l’organisation cette année.
Après l’annonce du départ de Fadel Agoumi, directeur général délégué, ce mardi 16 juillet, ainsi que le dépôt de la démission de Faïçal Mekouar, vice-président général, un jour plus tard, la Confédération a prestement réagi, abandonnant la stratégie de mutisme adoptée le mois dernier au départ du président de la Commission délais de paiement, Hammad Kassal.
Dans ce point-presse, le président de l’institution, Salaheddine Mezouar, a mis ces départs sur le compte du mode de gouvernance que celui-ci a adopté. Réaffirmant sa volonté d’aller au bout de son mandat, l’ancien ministre a martelé qu’il n’y avait pas de dysfonctionnements au sein de l’organisation.
Pour lui, c’est son nouveau mode opératoire qui n’a pas été apprécié, notamment pour le lot de pressions qu’il met sur les collaborateurs : ‘’A mon arrivée, j’ai effectué un audit organisationnel, un audit des procédures et un audit financier. Pas pour nuire à qui que ce soit, mais pour réévaluer les processus de travail. C’est comme ça qu’on fait bouger une organisation (…) Mon mode opératoire touche la réorganisation globale des structures, plusieurs ajustement sont effectués. Forcément, certains n’apprécient pas cette façon de faire, et préfèrent s’en aller, je respecte leurs choix. Après tout, on est tous bénévoles ici’’ a soutenu Mezouar.
‘’Le cas qui m’a le plus ému, c’est celui du vice-président général (Mekouar). Nous avons travaillé ensemble en toute confiance, j’ai tout fait pour le mettre en avant, je m’interdisais de faire quoi que ce soit sans qu’il ne soit au courant. Par rapport à cette proximité instaurée, j’ai trouvé inélégant sa façon de déposer sa lettre de démission sans m’en aviser au préalable’’, a confié Mezouar au sujet de son colistier, dépositaire d’une lettre de démission mercredi.
‘’Mais tous ces mouvements renforcent en moi le sentiment d’aller dans la bonne direction. Nous sommes une organisation vivante, nos façons d’opérer évoluent et créent des remous. Pour ma part, je continuerais à assumer mes responsabilités au nom de la confiance de l’écrasante majorité des membres de la CGEM qui m’ont élu, et au nom de toutes les organisations qui m’expriment leur soutien’’, a conclu le président.