Le Plan climat du Maroc est dans sa phase d’achèvement
Le Plan climat du Maroc, qui agrège toute la politique nationale en matière d’actions climatiques, est désormais « dans sa phase d’achèvement ». C’est ce qu’a fait savoir ce jeudi Rajae Chafil, la directrice du Centre de compétences changement climatique du Maroc (4C Maroc), à Abidjan.
Dans un dialogue structuré à l’initiative conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et le regroupement d’associations Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), la directrice de 4C Maroc a précisé que ce plan vise à asseoir une gouvernance climatique renforcée pour ainsi accélérer la transition écologique du Royaume.
Pour ce faire, le plan prévoit de renforcer les capacités humaines, technologiques, financières, et d’intégrer l’ensemble du territoire dans cette ‘’dynamique climatique nationale’’.
« L’ensemble des collectivités territoriales doivent s’inscrire dans une démarche permettant d’atteindre les objectifs nationaux en matière de lutte contre les changements climatiques (…) les efforts doivent être en premier lieu fournis par ces collectivités », précise la responsable, ajoutant qu’il est important de favoriser une appropriation au niveau territorial pour réussir l’opérationnalisation du Plan climat national.
Trois mesures « très précises » sont ainsi recommandées, a-t-elle poursuivi, indiquant qu’il s’agit en premier lieu d’instaurer les impératifs de gestion intégrée des changements climatiques dans les processus de planification, d’élaborer et mettre en œuvre des Plans climat régionaux (PCR) et des Plans climat des villes (PCV) et enfin d’améliorer la connaissance territoriale en matière de changement climatique moyennant un renforcement des compétences.
Outre la directrice du centre 4C, le Maroc a été représenté à la réunion d’Abidjan par le vice-président de l’Association marocaine des présidents de Conseils communaux, Yacine Daoudi, et par la chargée de l’Adaptation au changement climatique au secrétariat d’État chargé de l’Environnement, Naima Oumoussa.