Des afro-députés marocains en Afrique du Sud pour la défense des intérêts du Royaume
La deuxième session de la cinquième législature du Parlement panafricain (PAP) a débuté, lundi à Midrand (près de Johannesburg), avec la participation de cinq afro-députés marocains poursuivant leur implication active pour la défense des intérêts du Maroc, tout en faisant montre de vigilance continue face aux tentatives des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.
Pour cette deuxième session de la cinquième législature du PAP, les enjeux sont de taille et appellent à la contribution accrue des pays africains à l’émergence d’une Afrique capable de prendre en charge les problèmes et les questions qui touchent à son avenir.
De la question des réfugiés à l’industrialisation de l’Afrique en passant par les questions de paix et de sécurité, tant de dossiers importants que les afro-députés sont appelés à examiner lors de leur conclave qui se tient au siège du PAP à Midrand.
Cette session offre l’occasion de mettre en avant encore une fois le leadership du Maroc en matière de développement, indiquent les afro-députés marocains, citant les domaines des énergies renouvelables et des investissements.
La contribution du Maroc aux efforts de développement dans le continent s’illustre par le nombre et la qualité des accords et conventions de coopération conclus par le Royaume avec de nombreux pays africains, indiquent-ils.
La dimension humaine de l’action du Maroc en Afrique est tout aussi importante, assurent-ils, citant les questions se rapportant à l’immigration, le roi Mohammed VI étant Leader de l’UA dans ce dossier.
Par ailleurs, l’actuelle session du PAP sera marquée par des débats sur le thème choisi par l’UA pour 2019, «Année des réfugiés, des rapatriés et personnes déplacées : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique».
Sur ce dossier, les afro-députés marocains affichent leur détermination de ne ménager aucun effort pour que l’actuelle session soit couronnée par l’adoption d’une résolution appelant au recensement et à l’enregistrement des populations des camps de Tindouf (sud-ouest de l’Algérie), conformément au droit international humanitaire qui exige le recensement et l’enregistrement des réfugiés partout dans le monde.
Il s’agit, en effet, d’une exigence contenue dans un rapport ayant sanctionné les travaux d’un atelier, tenu en mars dernier au siège du PAP sur le thème : «Année des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées en Afrique : contribution du Parlement panafricain à la recherche de solutions durables aux déplacements forcés en Afrique».
Dans cette veine, un projet de résolution sera présenté lors de l’actuelle session de l’institution législative panafricaine appelant le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à «procéder à l’enregistrement de tous les réfugiés en Afrique, conformément à la Convention de Genève de 1951 et son protocole de 1967».
Il s’agit, selon les afro-députés marocains, d’une question d’une grande importance qui devra dévoiler encore une fois devant les parlementaires du continent les tactiques dilatoires et les manœuvres des séparatistes du polisario et leurs mentors visant à faire durer le conflit régional créé autour de l’intégrité territoriale du Maroc.
Depuis l’adhésion du Maroc au PAP, la présence des séparatistes s’est beaucoup affaiblie, les parlementaires africains ayant eu l’occasion d’écouter et d’apprécier les positions sages et bien fondées du Maroc sur ce conflit.
Dépassés par les événements et par le cours de l’histoire, les séparatistes ne sont plus présents dans les importantes commissions du PAP à l’exception d’un poste de rapporteur dans une commission marginale.
Le Maroc est représenté au sein du PAP par Noureddine Kerbal, du groupe PJD à la Chambre des représentants, Meryem Ouhssata, du Parti authenticité et modernité à la Chambre des représentants, Mhamed Zekrani, du Groupe du rassemblement constitutionnel à la Chambre des représentants, Abdellatif Abdouh, du groupe istiqlalien pour l’unité et l’égalitarisme à la Chambre des conseillers, et Yehfadeh Ben Mbarek, du groupe haraki à la Chambre des conseillers. (MAP) AO