Logistique. La gouvernance et le contrat-programme focalisent l’attention
Une réunion sur la gouvernance de la Société nationale du transport et de la logistique (SNTL) s’est tenue au siège du ministère de l’Équipement. Le contrat-programme est également à l’ordre du jour.
La réunion qui a eu lieu jeudi dernier au siège du ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau a concerné plusieurs «sujets relatifs à la gouvernance de la SNTL et le contrat-programme qui a pour objectif de développer le secteur de la logistique au Maroc», indique le compte rendu de la réunion qui a vu la participation d’autres responsables, notamment du ministère de l’Économie et des finances.
La convergence avec les programmes de l’Agence nationale reste des plus vitales. Il s’agit des partenariats avec les différentes régions afin de structurer le secteur logistique au niveau territorial, en particulier à travers la mobilisation du foncier nécessaire et la définition du cadre institutionnel et des mécanismes de financement pour le développement de zones logistiques modernes disposant d’une grande capacité permettant la consolidation des flux de marchandises et fournissant aux acteurs économiques locaux une offre de service intégrée. La feuille de route qui sera préparée pour la SNTL tient aussi compte du bilan provisoire du programme de normalisation 2018-2020 ainsi que les outils de gestion de la formation dans le secteur mais aussi l’important rapprochement avec plusieurs régions afin d’intégrer les projets de zones logistiques dans le cadre des plans de développement régionaux.
La gouvernance de la SNTL concerne aussi le programme de mise à niveau logistique des PME marocaines et la mise en place d’un système de labellisation au profit des opérateurs logistiques. Une commission de normalisation a été créée et a pu jusqu’à présent adopter une vingtaine de normes marocaines en logistique. Le contrat-programme entre l’État et le secteur privé prévoit quant à lui la conclusion de contrats d’application pour le développement des plateformes logistiques au niveau régional. Il est à noter que la variable régionale est omniprésente dans le nouveau plan d’action projeté, avec comme principal objectif la mise en place d’un réseau national de zones logistiques devant couvrir une superficie de près de 3.300 ha en 2030, réalisé progressivement dans le cadre de schémas régionaux mobilisant du foncier en majorité public.