L’ADII réussit sa dématérialisation
La direction générale de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) a présenté, jeudi 14 février, aux conseillers économiques établis au Maroc son nouveau chantier de dématérialisation et de simplification des procédures douanières. Au cours de cette année 2019, la direction des douanes compte entamer le chantier de refonte du Code des douanes qui date de l’année 2000.
Les membres de la direction générale de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) ont rencontré, jeudi 14 février à Rabat, les conseillers économiques auprès des ambassades pour présenter l’expérience marocaine en matière de dématérialisation et de simplification des procédures douanières. Lors de cette rencontre, Nabyl Lakhdar, directeur général de l’ADII, a expliqué que «le chantier de digitalisation et de numérisation est au cœur de la stratégie de son administration, invitant les conseillers économiques à partager leurs savoir et expériences avec les entreprises et les administrations douanières de leurs pays respectifs dans une perspective de partenariat et de coopération».
Après avoir passé en revue les principales réalisations de l’ADII en 2018, notamment la suppression des dépôts physiques des déclarations en douane et l’incitation aux déclarations électroniques, Lakhdar a relevé que l’action de l’administration en faveur de la modernisation se poursuit en 2019, et ce, à travers la refonte du Code des douanes, datant de l’année 2000, à l’aune du chantier de dématérialisation entamé par les administrations marocaines. Cette mutation a connu une accélération, notamment à partir de 2017, quand l’ADII a lancé une nouvelle stratégie à l’horizon 2021. L’idée maîtresse est de transformer cette administration pour la rendre complètement numérique; les opérateurs économiques, leurs mandataires, les transitaires ne s’y rendront que pour récupérer leurs marchandises.
Lors de cette rencontre, le directeur a saisi l’occasion de faire le point sur les efforts consentis par le Maroc pour instaurer un environnement de concurrence loyale. Surtout en ce qui concerne la mise en place de la Brigade nationale des douanes, entité dédiée au contrôle et à la lutte contre la contrebande au Maroc. Quant à Soraya Jabry, directrice de la promotion et de la coopération économiques au sein du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, celle-ci a fait savoir que le Maroc s’est engagé sur la voie des réformes, notamment sur les plans législatif, réglementaire et institutionnel, lui permettant ainsi de promouvoir les opportunités d’investissement étrangers dans différents domaines et d’améliorer son climat des affaires.
«Grâce à ses efforts visant à mettre en place une administration moderne au service de l’investisseur et de l’entrepreneur et à faire correspondre les textes réglementaires aux normes et standards internationaux, le Maroc figure actuellement au 60e rang du classement Doing Business 2019 et a amélioré son classement de 37 places durant les 7 dernières années», explique Jabry.
Mettant l’accent sur la politique de libéralisation et d’ouverture économique au Maroc, elle a souligné l’importance de la diplomatie économique prônée par le royaume, renforcée par un réseau à l’étranger de plus de 160 missions diplomatiques et consulaires.