Fès. La commune veut concrétiser ses projets
Le conseil communal de Fès a approuvé, mercredi en session ordinaire, plusieurs conventions visant à accélérer la concrétisation des projets, notamment les travaux de mise à niveau des quartiers sous-équipés et le projet de SDL chargée de l’éclairage public.
La commune de Fès veut passer à l’action et concrétiser ses différents projets. Mais pour y arriver, il faut mobiliser des moyens. Dans ce cadre, les membres de la commune, réunie mercredi en session ordinaire, ont voté pour une panoplie des conventions afin d’amorcer les projets structurants de la ville. Parmi ces projets, on trouve celui relatif à la mise à niveau de l’ensemble des arrondissements de la ville.
En effet, les membres ont voté lors de cette cession une convention de 300 MDH concernant la première tranche de ce programme qui sera lancé incessamment. Cette convention entre dans le cadre de deux projets de partenariats d’une enveloppe de 1 MMDH. Le premier projet sera doté d’une enveloppe de 500 MDH; il concerne le financement du programme d’aménagement et d’élargissement du réseau routier de la ville de Fès. Ce projet, qui devra être réalisé entre 2019 et 2022, fait l’objet d’un partenariat entre le ministère de l’Intérieur, le conseil de la région, la commune de Fès et la société Al Omrane Fès (maître d’ouvrage délégué). Pour ce qui est du financement, c’est la direction générale des collectivités locales qui doit assurer le financement de la totalité du projet avec des versements annuels de 100 MDH prévu à partir de fin 2018. Ce projet concernera également la réalisation des études, les travaux d’assainissement, l’éclairage public et les espaces verts. Les axes prioritaires de ce nouveau programme concernent la route de Ouislane, les entrées principales de la ville, la route nationale qui mène à Meknès ainsi que les grands quartiers de la ville. Quant au deuxième projet, il sera réalisé également avec une enveloppe de 500 MDH entre 2019 et 2020, et concerne la mise à niveau urbaine et l’aménagement des quartiers sous-équipés de la ville. Ce projet sera financé en totalité par le ministère de l’Aménagement du territoire national et de l’urbanisme via le Fonds de solidarité habitat et intégration urbaine (FSHIU).
En effet, le ministère va dédier une enveloppe de 310 MDH pour la construction, le renforcement et l’élargissement des ruelles des quartiers sous-équipés, 115 MDH seront dédiés aux espaces verts, parkings et terrains de proximité, 65 MDH pour la décoration et peinture, et 10 MDH pour l’éclairage public. Le maître d’ouvrage de ce projet est, encore une fois, la société Al Omrane Fès. Lors de cette rencontre, le maire de Fès a annoncé que sa ville fera cette année son entrée dans la catégorie des «villes sans bidonville». La rencontre a été l’occasion de s’arrêter sur le programme relatif à la lutte contre l’habitat menaçant ruine. En effet, la mise en application de la convention relative au financement et à la réalisation de ce programme au niveau des quartiers anarchiques de la ville porte sur le traitement de 500 bâtisses occupées par 2.500 familles pour un investissement de 150 MDH, avec une contribution du ministère de l’Aménagement du territoire national s’élevant à 70 MDH. Une nouvelle approche a été proposée par les acteurs locaux, visant à accélérer le traitement de ce phénomène à travers la création d’un pôle urbain intégré pour accueillir les familles concernées.