L’accord sur le Brexit a été trouvé
Les dirigeants européens ont approuvé dimanche 25 novembre un accord historique sur le retrait du Royaume-Uni de l’UE, ainsi que la déclaration ébauchant la relation post-Brexit avec ce pays, le premier à claquer la porte du projet européen. Ils ont en revanche affirmé être en faveur d’une relation la « plus proche possible » avec Londres après le Brexit.
« Le Conseil européen approuve l’accord de retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de l’Union européenne et de la Communauté européenne de l’énergie atomique», écrivent les Vingt-Sept dans les conclusions du sommet.
Ce retrait a été qualifié de « tragédie » par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Ce «traité de retrait» inédit, négocié dans la douleur pendant dix-sept mois entre Londres et Bruxelles, devra toutefois encore passer l’épreuve de la ratification du Parlement européen et surtout celle du parlement britannique avant d’entrer en vigueur le 29 mars 2019.
Voir le Royaume-Uni « quitter l’UE n’est pas un moment de jubilation ni de célébration, c’est un moment triste et c’est une tragédie », a déclaré le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à son arrivée au sommet extraordinaire à Bruxelles. « Il est maintenant temps pour chacun de prendre ses responsabilités », a déclaré de son côté le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier. « Nous resterons des alliés, des partenaires et des amis » avec le Royaume-Uni, a-t-il ajouté. « Il s’agit d’un accord pour un avenir meilleur, qui nous permet de saisir les opportunités qui nous attendent », a plaidé la Première ministre britannique, dans une « lettre à la nation » adressée dimanche aux Britanniques.