Le Maroc se dote d’une industrie pharmaceutique de qualité
Le Maroc est doté d’une industrie pharmaceutique de bonne qualité, en perpétuel développement, qui vise à répondre aux besoins de la population, tout en mettant à contribution les avancées technologiques, a relevé, jeudi à Jakarta, le directeur du département du Médicament et de la pharmacie relevant du ministère de la Santé, Jamal Taoufik.
« L’industrie pharmaceutique marocaine, qui a été marquée aux années 1920 par la création de la première unité de la production de la quinine, englobe actuellement 51 établissements pharmaceutiques industriels en perpétuel développement », a souligné Taoufik qui intervenait dans le cadre de la première réunion des Autorités nationales de réglementation des médicaments (ANRM) des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Il a également noté que le Maroc a su accumuler 70 ans d’expérience dans la fabrication locale de médicaments et se veut l’un des premiers pays africains et arabes à développer une industrie pharmaceutique performante.
Jamal Taoufik a aussi précisé que le Royaume, qui jouit d’un écosystème favorable à la production des médicaments, offre aux investisseurs étrangers des opportunités d’investissement intéressantes dans le secteur pharmaceutique.
Le professionnel marocain a aussi relevé la nécessité d’harmoniser la situation de l’industrie pharmaceutique dans les différents pays membres de l’OCI, en créant de nouvelles synergies. « La situation est très contrastée d’un pays à l’autre. Certains pays disposent d’un système qui assure des produits de qualité, efficaces avec un réseau pharmaceutique bien contrôlé tandis que d’autres pays peinent à assurer une bonne autosuffisance avec des produits contrefaits, qui représentent des risques majeurs et une vraie menace pour la santé de la population », a-t-il déploré.
Par ailleurs, des experts et professionnels du secteur de la Santé ont débattu, deux jours durant, de plusieurs sujets en relation notamment avec l’autosuffisance en médicaments et en vaccins, et échangé les expériences et les meilleures pratiques concernant la réglementation des médicaments et l’identification des forces et faiblesses du marché pharmaceutique.
Les participants ont également traité des stratégies appropriées pour accélérer la production et l’accès à des médicaments de qualité, sûrs et efficaces.
La rencontre a été aussi marquée par la participation des représentants d’organisations internationales compétentes dans le domaine, notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), outre des industriels et des associations œuvrant dans les domaines, pharmaceutique et médical.