Benchamach met les parlementaires devant leurs responsabilités sur le front social
Les membres de la deuxième Chambre, a-t-il fait observer, sont au fait de l’ampleur des défis auxquels fait face le Maroc à l’heure où les attentes de la société se font de plus en plus pressantes. Un constat qui a été clairement mis en évidence par les discours du roi Mohammed VI dans la mesure où les questions à caractère social sont désormais placées au rang des priorités de l’action gouvernementale.
Rappelant que le bureau de la Chambre des conseillers a discuté récemment de moyens à mettre en œuvre pour réunir les conditions d’une rentrée législative fructueuse, Benchamach a relevé l’impératif de se pencher sur les problèmes touchant les jeunes, notamment en matière d’accès à l’emploi et à la formation. «Certaines attentes sociales ne doivent plus attendre, en premier lieu celles liées au parachèvement du processus de dialogue social», a-t-il estimé, tout en formant le vœu de surmonter les obstacles entravant ce dialogue afin d’apporter des réponses aux questions en relation avec le pouvoir d’achat et la situation des classes ouvrières et moyennes en général.
Il sera question en priorité de surmonter les difficultés liées à l’investissement et les problèmes auxquels font face les moyennes et petites entreprises, sans oublier les chantiers à caractère stratégique, dont l’élaboration du nouveau modèle de développement. « Interagir avec les attentes des citoyens dans des dossiers aussi pressants que l’emploi et les systèmes de santé, d’éducation et de formation passent par des politiques publiques et un nouveau modèle de développement », a-t-il insisté.
Côté législatif, Benchamach a précisé que plus de 90 textes de loi sont soumis aux deux Chambres du parlement, y compris des projets et des propositions de lois portant notamment sur le parachèvement de l’arsenal des lois organiques prévues par la Constitution, la loi-cadre liée au système d’éducation et de formation et au projet de loi relatif au service militaire, mais également d’autres textes à caractère socio-économique.
Il a en outre affirmé que l’action parlementaire s’articulera autour de l’examen du projet de loi de finances, mettant l’accent sur l’implication et la mobilisation de l’institution parlementaire dans l’accélération des projets de loi qui revêtent une grande importance. Évoquant les nouvelles attributions du Parlement en matière d’évaluation des politiques publiques, Benchamach a considéré qu’une telle mission requiert des moyens et des expertises, ce qui a amené la deuxième Chambre à tenir des séances annuelles en la matière.