Pétard mouillé
Plus le Maroc est conforté dans sa position mesurée, quant au conflit du Sahara, plus le Polisario perd le Nord. Durant la même semaine, les États-Unis considèrent une nouvelle fois que le plan d’autonomie est une issue «crédible et sérieuse» tandis que le Polisario essaye de détourner l’attention sur des sujets secondaires. Ce qui intéresse les Nations Unies et plus précisément les membres du Conseil de sécurité, c’est une issue concertée.
Le Maroc a fait montre de ses bonnes intentions en prenant le temps de développer sa position avec un plan d’autonomie à la fois ambitieux et réalisable. Les adversaires du royaume, quant à eux, continuent d’essayer de brouiller les pistes à défaut de propositions sérieuses. Leur dernière trouvaille : une tentative d’intimidation à l’égard d’investisseurs opérant dans nos provinces sahraouies. Mensonges et contre-vérités sont au cœur de fallacieuses accusations à l’égard d’industriels étrangers qui ont saisi les bonnes opportunités d’investir dans nos provinces du Sud. Leur avocat n’hésite pas à proférer des énormités – qu’il est le seul à croire – comme ce chiffre : «92% de la pêche marocaine qui se fait dans les eaux sahraouies» !
Autrement dit, toute la côte méditerranéenne, de Saïdia à Tanger en passant par Al-Hoceïma, et la rive atlantique, de Cap Spartel à Tarfaya en passant par Casablanca, El Jadida, Safi et Agadir, ne drainerait que 8% de la pêche marocaine ! En outre, ils essayent de jouer la carte de la dissuasion en tentant d’attirer des opérateurs économiques dans des imbroglios judiciaires. Une mascarade qui ne repose ni sur des bases judiciaires, ni sur des règles de compétences. Hassan II avait dit qu’on ne pouvait «avancer des arguments de bonne foi face à des gens de mauvaise foi». C’est vraiment le cas !
