Opinions

«Sacraliser» les deniers publics

Parmi les récentes nominations, il y a eu la désignation d’un nouveau gouverneur chargé de l’Initiative nationale du développement humain (INDH). C’est donc l’occasion de dresser un bilan de gestion de l’ancien responsable-gouverneur qui a présidé aux destinées de ce fonds treize ans durant (2005-2018). Il faut rappeler que pendant cette période, ce sont des dizaines de milliards de dirhams qui ont été distribuées dans des programmes de solidarité nationale. La moindre des choses donc, par respect à la sacralité des deniers publics, est de faire un bilan d’étape en relatant le positif et les imperfections de ce programme budgétivore.

Durant ces jours où la publication du rapport de la Cour des comptes fait couler beaucoup d’encre, nous rappelons au président Driss Jettou que l’audit financier de l’INDH est aujourd’hui la priorité des priorités. Un, pour mettre le point sur treize ans de gestion financière de l’un des plus importants programmes du pays. Deux, afin d’émettre des recommandations d’amélioration pour plus d’efficacité. Et enfin, dans une finalité d’adaptation de ce programme au nouveau modèle de développement auquel aspire le pays. Il est temps que la gestion des responsables des fonctions publiques soit passée au peigne fin au sortir de leur mission.

Plus encore, ces derniers doivent exiger un quitus comme c’est le cas dans les Conseils d’administration du secteur privé. La reddition des comptes passe par ce procédé qui prône la transparence, qui place les deniers publics au-dessus des personnes et qui renvoie à une gouvernance moralisée. Driss Jettou est toujours attendu sur ce registre.



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