Opinions

Bienvenue au dialogue

Il fut un temps où les relations de la diplomatie marocaine avec les différents envoyés spéciaux onusiens pour l’affaire du Sahara étaient caractérisées par une tempête de divergences et de tensions. Le Maroc n’a pas gardé un bon souvenir des Américains, notamment James Baker et Christopher Ross. Aujourd’hui, notre pays essaye de construire des rapports cordiaux et surtout pragmatiques avec l’Allemand Horst Köhler, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU. Köhler avait passé toute une semaine au Maroc il y a quelques semaines où toutes les portes lui furent ouvertes. C’était de la bienveillance diplomatique de la part du Maroc qui n’a jamais cherché à nourrir des tensions vis-à- vis de  l’ONU et du Conseil de sécurité. Une transparence qui a fini par payer en étant louée devant les membres du conseil. Köhler a vu le développement socio-économique des provinces du Sahara et a pu mesurer l’évolution sociale de ces régions par rapport à l’enfer des Sahraouis, contraints de vivre dans des conditions inhumaines à Tindouf. Le refus à ces citoyens de jouir de leur droit de circulation, de peur qu’ils ne rejoignent le Maroc, rappelle un épisode noir de l’histoire des deux Allemagnes lors de la Guerre froide. Aujourd’hui, le Maroc, droit dans ses bottes, est plus que jamais présent dans ses terres sahraouies. Il lui faut juste mettre en application les chantiers structurants déjà lancés et précipiter la mise en œuvre de la Charte de déconcentration afin de déléguer aux régions les véritables pouvoirs, ceux prévus par la Constitution. Bienvenue donc à Köhler et bienvenue au dialogue. sérieux, il ne nous a jamais fait peur. 



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