Éco-Business

Le potentiel aquacole se valorise

Plus de vingt deux millions d’alevins de poissons ont été produits au niveau des stations aquacoles relevant du Haut-commissariat aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), durant la saison écoulée.

Selon le Haut-commissaire, Abdeladim Lhafi, plus de vingt-deux millions d’alevins de poisson ont été produits au niveau des stations aquacoles relevant du HCEFLCD, durant la saison écoulée. Abdeladim Lhafi s’exprimait mardi 27 février à Rabat, lors de la session ordinaire du Comité de la pêche dans les eaux continentales, une réunion consacrée à la présentation de l’état d’avancement des différents projets inscrits dans le cadre du plan stratégique 2015/2024 du HCEFLCD. Le plan étalé sur dix ans a un objectif chiffré de 50.000 tonnes de poissons d’eau douce, à l’horizon 2024, contre 15.000 tonnes enregistrées actuellement. Le plan devra ainsi participer à l’augmentation du nombre d’alevins déversés dans les parcours de pêche de 14 millions à 30 millions et la création de 15.000 emplois supplémentaires liés à l’activité de la pêche et de l’aquaculture. De plus, la production destinée «à l’approvisionnement des populations rurales en protéines animales de haute qualité contribuera aussi à l’amélioration des revenus de 3.000 pêcheurs».

La vente des permis explose
Mis en place il y a seulement trois ans, le plan de développement de la pêche et de la pisciculture continentale qui se fera à travers la promotion de trois chaînes de valeur, à savoir, l’augmentation de la productivité piscicole des retenues de barrages, le développement de la pêche touristique ainsi que le développement de l’aquaculture rurale et la création d’emplois, est une suite logique du programme du HCEFLCD 2005/2014. Selon le Haut-commissaire, les résultats dudit programme ont été satisfaisants. De deux millions en 2005, la stratégie 2005-2014 a fait passer la production d’alevins à 13 millions en 2014. «Cette hausse a aussi concerné la production piscicole qui est passée de 2.000 tonnes à 15.000 tonnes durant la même période», a-t-il ajouté, notant une importante élévation du nombre de pêcheurs. Les ventes de permis de pêche ont explosé. De la même manière, les unités aquacoles privées, dont le nombre est passé de 3 unités, produisant 100 tonnes de poissons, à 9 unités actuellement produisant 900 tonnes, ont connu une nette évolution. Enfin, pour une bonne réglementation de la saison de pêche 2018/2019, un certain nombre de règles a été pris concernant notamment les dates d’ouverture et de fermeture des périodes de pêche pour les différents types d’espèces piscicoles. Celles-ci devront être favorables à la reproduction et au repos biologique des poissons d’eau douce. 



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