Une stratégie pour la chasse légale et la prévention des dégâts causés par les sangliers
Le Haut-commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD) a indiqué qu’une stratégie visant à encourager la chasse sous toutes ses formes légales a été mise en place, en vue de prévenir les dégâts causés par la multiplication des sangliers tout en préservant la diversité biologique et écologique.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la gestion des risques occasionnés par les sangliers, à savoir des pertes agricoles, des dégâts matériels des biens publics et privés outre les menaces à la sécurité des populations locales, souligne le HCEFLCD, faisant savoir que les services extérieurs du Haut-commissariat ont procédé à la localisation des sites les plus touchés.
Dans une mise au point en réponse à un article publié sur l’un des sites électroniques prétendant qu’une personne a chassé un sanglier le 14 janvier dans la province de Chtouka-Aït Baha, sans permis de chasse et en l’absence totale de contrôle, le HCEFLCD a souligné que la Direction Régionale a dressé en 2018 la liste des points noirs au niveau de cette province, où 26 opérations de battues ont été programmées dans 9 zones, ainsi que deux battues administratives le 14 janvier courant , soit le même jour cité dans l’article, dans les communes Tanalt et Aknez relevant du cercle Aït-Baha, province de Chtouka avoisinant «Idoktir».
Ces opérations ont eu lieu après que l’autorité locale ait été informée conformément aux procédures en vigueur, ajoute le Haut-commissariat, relevant que les battues, qui ont été effectuées avec l’encadrement des assistants des eaux et forêts relevant de la Direction Régionale des Eaux et Forêts et la lutte contre la désertification de Chtouka Aït-Baha, ont permis la chasse de 50 sangliers des 97 ayant été repérés, et ce dans le respect total des lois en vigueur, ce qui illustre l’importance de la stratégie visant la maîtrise des populations des sangliers.
La zone mentionnée dans l’article se situe à l’intérieur d’un terrain loué et dispose de permis de chasse n° 785 daté du 30 septembre 2014, fait savoir la même source, notant que les investigations menées par la Direction régionale des Eaux et Forêts et la lutte contre la désertification de Chtouka-Aït Baha, l’autorité locale, les habitants du voisinage, les gardiens du terrain et les responsables ont montré «l’infondé de ce qui a été écrit».
La Direction régionale veille à l’application des lois relatives à la chasse en coordination avec l’ensemble des partenaires, rappelle la même source, faisant remarquer que 10 procès liés à des contraventions de chasse ont été rédigés, jusqu’au 31 décembre 2017. Et de conclure que le HCEFLCD réfute les allégations infondées contenues dans l’article en question.