Somaca : L’usine pionnière se met au vert

L’usine casablancaise de Renault traite désormais ses rejets liquides dans une station d’épuration des eaux usées industrielles. Un dispositif découlant d’une démarche écologique initiée depuis 2013.
S ans atteindre le niveau de sa grande sœur tangéroise qui est à zéro émission de carbone et zéro rejet de liquide industriel, l’usine Somaca demeure engagée sur le plan environnemental. Bien qu’elle enregistrait l’un des ratios «production/taux de pollution» les plus faibles parmi les sites du Groupe Renault, l’usine casablancaise du losange a enclenché, depuis 2013, un long processus de mise à niveau écologique. Des travaux qui viennent d’aboutir le mois dernier avec la mise en service d’une Station d’épuration des eaux usées industrielles (STEP). Concrètement, cette station physico-chimique compte 6 postes de relevage des effluents qui sont acheminés vers quatre cuves de stockage, en vue d’être traités pour limiter leur impact environnemental.
La STEP dispose également d’une unité de prétraitement des boues. Elle est dimensionnée pour un volume de traitement de 30 m3/h, correspondant à une production en 3 équipes. Cette station a fait l’objet d’une petite cérémonie d’inauguration, la semaine dernière. La traditionnelle coupure de ruban a été faite par trois personnalités à savoir, Nabil Kharroubi, gouverneur de la Préfecture d’arrondissements Sidi Bernoussi, Marc Nassif, directeur général du Groupe Renault Maroc et Mohamed Bachiri, directeur général de la Somaca. L’occasion pour le très discret (mais non moins actif) patron du Groupe Renault de rappeler que «Somaca, première usine automobile du royaume, a mis en place un plan d’action ingénieux pour limiter son impact environnemental dans une usine qui produit nos véhicules depuis plus de 50 ans». Puis d’ajouter «Somaca enregistre une des meilleures progressions en termes de performance du groupe, une belle fierté pour nous et pour faire rayonner le made in Morocco».